En ce 28 juin, date anniversaire de l’attentat commis par les terroristes de Monafeghine, (Moujaheddin du Peuple, NDLR) contre le siège du parti République islamique, attentat qui a coûté la vie à l’ancien chef du pouvoir judiciaire, Sayyed Mohammad Beheshti et 72 autres hommes politiques et membres du Parti, le Leader de la Révolution islamique a reçu en audience le président élu, Ebrahim Raïssi et les responsables du pouvoir judiciaire avant de nommer le scrutin de la présidentielle du 18 juin, de « scrutin épique ».
« En effet le vrai gagnant de ce scrutin a été la nation iranienne qui en dépit de la pandémie de Covid-19 et son impact sur la participation, a pris part au vol, dès les premières heures de la journée du 18 juin, une nation qui a choisi d’infliger l’un des pires revers qui soit à ses ennemis, à ceux qui lui imposent des sanctions, ceux qui l’appelaient à boycotter le vote. A ce rythme, même ceux des candidats qui n’ont pas gagné sont des vainqueurs. Et les vrais perdants sont ceux qui ont tout fait pour éloigner les électeurs des urnes. Et je tiens à souligner que même les bulletins qui ont été annulés ne sont pas synonymes de boycott, ni un éloignement de l’État dans la mesure où un bulletin blanc ou nul veut dire aussi une présence, un soutien à l’État ».
Plus loin dans ses propos, le Leader de la Révolution islamique a relevé l’échec cuisant que fut la vaste campagne médiatique occidentale contre le scrutin, contre le déplacement aux urnes de la part des États en proie, eux-mêmes, à des taux d’abstention records : « Des milliers de médias, de pages sociaux aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne dans les pays fanatiques du golfe Persique ont fait feu de tout bois pour décevoir, désespérer, frustrer les électeurs, leur objectif étant que le taux de participation n’aille pas au-delà des 25%. Mais en vain. Ici rien ne ressemble à l’autre bord de l’Atlantique, y compris les débats télévisés en Iran où l’éthique a primé surtout. A aucun moment, on n’a vu de grossièretés, de calomnies, comme ce qui a été le cas aux Etats-Unis à l’occasion de leur dernière présidentielle, où Trump a incarné ce qu’il y a de pire dans ses systèmes politiques occidentales. Les présidentielles US ont totalement discrédité les USA aux yeux du monde entier de l’aveu même des politiciens américains et dire que ces mêmes politiciens viennent aujourd’hui remettre en cause nos élections sous prétexte droit de l’hommiste ! »
Et l’Ayatollah Khamenei de poursuivre : « La journée nationale de la justice en Iran est marquée par la mort en martyr de notre ancien chef judiciaire, l’Ayatollah Beheshti. Il a été assassiné par cette organisation terroriste (OMK) que la France continue à soutenir, bien que cette organisation ait passé aux aveux. La France le soutient tout comme les autres donneurs de leçon de droits de l’homme. C’est étonnant de voir autant d’équivocité, de tartufferies qui défigurent si allègrement la réalité, qui réhabilitent les pires terroristes ».