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Israël paniqué par l’élection présidentielle iranienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président élu de l'Iran, Ebrahim Raïssi. (​Photo d'archive)

Pourquoi Raïssi fait-il peur à Israël ? La chaîne libanaise Al-Mayadeen explique pourquoi Raïssi fait peur à Israël.

Malgré le fait que les sionistes avaient déjà prédit la victoire d’Ebrahim Raïssi, son élection en tant que nouveau président de l’Iran a apporté un nouveau choc aux cercles politiques et sécuritaires israéliens. Mais quelle en est la raison et pourquoi le régime sioniste est-il si terrifié par l’élection de Raïssi à la présidence en Iran?

L’élection d’Ebrahim Raïssi en Iran démontre que le projet américano-sioniste visant à renverser l’administration iranienne de l’intérieur a totalement échoué. Les États-Unis ont cherché à renverser le gouvernement iranien en adoptant une politique de pression maximale sur les Iraniens menée par l’administration de l’ancien président américain Donald Trump et directement initiée par l’ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Ceci étant dit, l’administration du nouveau président américain Joe Biden se force de parvenir à un accord nucléaire avec l’Iran et de lever les sanctions économiques contre le pays, ce qui fait écho à la fin de la politique de pression maximale contre Téhéran.

Par ailleurs, le retrait des systèmes de défense antiaérienne Patriot du Moyen-Orient, qui a bien inquiété les régimes arabes et Israël, indique que Washington n’a d’autre choix que d’adopter une stratégie différente vis-à-vis de la région, par rapport à la politique de Trump.

Dans cette situation, les cercles politiques et sécuritaires du régime sioniste avertissent que cette stratégie américaine dans la région est avant tout dans l’intérêt de l’Iran et qu’elle donne lieu à la mise à mort les aspirations de Trump et Netanyahu contre Téhéran.

Les milieux sécuritaires et politiques du régime sioniste sont bien conscients que l’élection d’Ebrahim Raïssi est le signe du début d’une approche plus ferme du pays dans les pourparlers de Vienne sur l’accord nucléaire. À ce stade, la position de l’Iran sera plus décisive qu’avant, ajoutant que les Iraniens, contrairement aux États-Unis, ne manifestent aucun enthousiasme à ce que Washington revienne ou pas à l’accord sur le nucléaire iranien. Ce comportement iranien élargira la marge d’action du pays pour forcer l’autre partie à jeter du lest.

Par conséquent, la positon d’Iran concernant la négociation au sujet de dossier nucléaire au temps du président élu Ebrahim Raïssi sera un positon national, populaire réclamée d’une voix ferme, claire et forte par tous les Iraniens.

Les sionistes estiment que l’élection de M. Raïssi en Iran reflète le renforcement de la position de l’Iran sur les questions liées au soutien de l’axe de la Résistance.

En conséquence, bien que M. Raïssi insiste sur le développement économique iranien et soutienne l’accord nucléaire conformément aux principes et intérêts de la nation iranienne, il n’y aura aucun changement dans l’approche de l’Iran vis-à-​vis à soutenir l’axe de la Résistance, ainsi que la question de la présence de l’Iran en Syrie et d’autres plans destinés à renforcer militairement l’axe de la Résistance. Et cela témoigne que de telles positions de l’Iran deviendront désormais encore plus décisives. En fait, l’élection de Raïssi comme nouveau président de l’Iran signifie l’engagement du pays à fournir tout le soutien nécessaire pour renforcer l’axe de la Résistance contre Israël et Tel-Aviv y voit une menace stratégique.

À ce stade, les sionistes ont l’impression que l’Iran a gagné en confiance en soi et qu’il est sur le point de scruter très subtilement les failles du camp adverse, l’Amérique en premier, une Amérique qui est en train de redéfinir ses priorités au Moyen-Orient et ailleurs dans le monde.

Désormais, un compris nucléaire avec l’Iran est une nécessité stratégique pour les États-Unis. Dans ce contexte Israël n’a plus aune emprise sur les USA et ne peut contrer le processus en cours. Netanyahu n’a pu rien faire et a fini par payer ses ingérences dans le dossier stratégique d’entente USA/Iran, car des valets n’ont pas le droit de se prendre pour des maîtres. C’est le sort que tentent d’éviter Bennett et Kochavi.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV