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Les tensions montent entre les USA et la Russie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Poutine et Biden (Archives)

En Syrie, les forces russes ont barré la route à une patrouille américaine dans le nord-est. 

Un haut membre des forces kurdes opérant dans le nord-est de la Syrie a confié à Russia Today que les militaires russes avaient arrêté, samedi 19 juin, une patrouille américaine qui passait par l’autoroute M4, à 10 kilomètres de l’ouest de Tall Tamer, en banlieue de Hassaké, dans le nord-ouest de la Syrie. 

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« La patrouille américaine a accepté de rentrer de crainte qu’elle ne viole les protocoles sécuritaires en cours entre les militaires russes et américains », a déclaré le responsable kurde, ajoutant que la patrouille américaine était partie sans prévenir la partie russe et en violation du mécanisme de non-confrontation. 

Les médias russes ont récemment publié un enregistrement vidéo montrant un groupe de militaires russes qui ayant barré la route à une patrouille américaine, composée de quatre blindés. 

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En janvier, le préfet de Hassaké, Ghassan Khalil, a mis en garde les Américains et leurs agents de FDS (majoritairement kurdes) contre la poursuite des actes provocateurs et a annoncé que les forces populaires se tenaient prêtes à combattre, aux côtés de l’armée syrienne, les Américains et leurs affidés.

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Cela veut dire que la Russie qui continue à renforcer la population, à les armer contre les Américains est pleinement consciente de la guerre hybride que l’Amérique post-Trump a commencé à son encontre avec des tentatives de déstabilisations internes et la menace navale externe pour l’expulser du Levant.

La nouvelle administration américaine vient de décider de renforcer sa présence militaire en Syrie, en y envoyant 500 militaires supplémentaires que les sources russes affirment pouvoir être revue à la hausse jusqu’à 2500, perspective qui ne laisse aucun doute sur la nécessité de la confrontation.

Le commandant du CENTCOM, le général Kenneth McKenzie, qui s’était rendu 21 mai en Syrie, s’est adressé aux Russes en leur disant qu’« il n’est pas un bon moment pour jouer avec les Américains dans la région ».

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Sans faire la moindre allusion au déplacement par les Américains de terroristes et de matériel militaire entre la Syrie et l’Irak, pendant les derniers mois, le chef du CENTCOM a déclaré avoir ordonné le déploiement de véhicules de combat Bradley sur le territoire syrien.

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En janvier, le chef du Pentagone a annoncé vouloir déployer 1500 soldats US en Syrie et effectivement il s’est mis aussitôt à multiplier ses bases dont le nombre atteindrait 33 en Syrie orientale. Mais c’était sans compter avec le méga facteur Assad. La réélection du président à 95,1 % des voix a été marquée par une forte participation des tribus arabes voire des populations kurdes sur quoi les USA d’Austin ont misé pour mettre à la porte la Russie. Or, à Manbij tout comme à Hassaké ces derniers en sont désormais à chasser à coup de fusil l’occupant turc, et les Américains. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV