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Marche de drapeaux tournée au cauchemar, l'armée de l'air égyptienne sert de bouclier à Israël !

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des missiles tirés par la Résistance depuis la bande de Gaza, le 12 mai 2020. ©AFP

Curieuse médiation : ce mardi 15 juin, alors même que le nouveau cabinet sioniste, parfaitement terrorisé à l’idée d’avoir à revivre la « bataille balistique du mois de mai », avec tout ce que cela lui a coûté en termes géopolitiques, politiques, économiques et financiers, multipliait les messages dans toutes les directions, Hamas, Jihad islamique, Sud Liban, Jordanie pour dire que cette « foutue Marche des drapeaux » n’était ni une provocation ni un Casus belli, mais plutôt une « sale colle » que lui avait posé Netanyahu juste avant son départ, un curieux phénomène s’est produit dans le ciel palestino-égyptien : le président Sissi qui continue, malicieusement, à tirer un infini plaisir à voir l’entité s’embourber dans des crises à répétition, une entité qui a osé attenter, au mépris de plus de 40 ans de Camp David, au canal de Suez, et ce, par normalisation puis affaire Even Given interposés, a envoyé deux avions Mirage 5 à « s’entremettre » sur les frontières Israël-Gaza.

D’aucuns se sont demandé à quoi rime cette nouveauté pour une Egypte qui expédie d’habitude ses médiateurs à Gaza quémander pour le compte de Tel-Aviv une trêve, un cessez-le-feu et Dieu sait à quel point ces diplomates égyptiens avaient un mois de mai et un début de juin chargé. Au fait, les Mirage 5 avaient pour mission de servir d’éviter toute surprise à l’entité : mardi, le régime sioniste a remué ciel et terre pour qu’un remake du tsunami balistique de mai avec ses 4 700 missiles et roquettes tirés contre les ports, les aéroports, les pipelines, les sites-offshore, les navires de guerre, les bases aériennes, les casernes, les usines,… n’ait pas lieu. Ainsi il a juré au Hamas et au Jihad islamique qu’il ne voulait  d’aucune provocation et que cette marche de drapeaux, il irait même en changer l’itinéraire.

Aussi les hordes d’illuminés sionistes, agitant les drapeaux d’un Israël agonisant, ont été interdites de se rapprocher d’al-Aqsa voire même de s’aventurer à des kilomètres de Qods-est. Des milliers de policiers sionistes étaient déployés dans les rues environnants non pas tant contre les Palestiniens que contre les sionistes eux-mêmes, par peur de voir ces derniers provoquer un « fatal » débordement. Plus au sud, dans les colonies israéliennes, les colons qui vivent toujours, près d’un mois après l’entrée en vigueur de la trêve du 21 mai, dans des hôtels, en attendant des subventions qui ne viennent pas, maudissaient la « marche » : « Evidemment, c’est facile de fêter quand on n’est pas exposé aux missiles et aux roquettes que rien ne peut contrer, ni Dôme de fer ni Armée de l’air ».

Mais l’entité sioniste n’en est pas restée là en termes de précautions : outre des batteries de Dôme de fer supplémentaires déployées le long des frontières avec Gaza, et celles déjà situées à Ashkelon, au Néguev qu’elle a renforcée, l’entité en était chercher un deuxième des quatre navires « Saar 6 », payés par le contribuable allemand, sorte de corvette lance-missile qu’il a déployé à Haïfa pour « protéger les plates-formes gazières et la zone maritime ».

Normal quand on sait qu’en mai, le gisement gazier Tamar situé à 90 km des côtes au large de Haïfa s’est vu dans l’obligation de mettre la clé à ses portes, à renvoyer Chevron et Emiratis chez eux pour cause de drones sous-marins piégés de la Résistance, chargés, de l’aveu même de Channel 12, de 50 kg d’explosifs ou encore de ces missiles anti-navire Noor qui a visé en mai l’un de ces fameux Saar, alors qu’il protégeait le site offshore Tamar. Au fait, la cause était perdue d’avance, mais au seuil d’un possible clash balistique et, mais face à un missile de croisière anti-navire de ce type avec une portée d'environ 120 km, long de 39,6 m, et qui fonctionne avec un turboréacteur et du carburant liquide.

Et dont l’ogive pèse 165 kg, que faire de plus, surtout que l’engin qui semble d’ailleurs avoir depuis longtemps trouvé le chemin des stocks de missiles de Gaza comprend un petit radar à réflectivité avec une portée de 130 km, et vole à une altitude de cinq à sept mètres au-dessus du niveau de la mer près de la cible et qu’il est de surcroît équipé d'un système de guidage avec une forte capacité anti-interférence. C’est d’ailleurs de cette façon que les Saar sionistes ont raté même doté de Barak-1, son interception au mois de mai.

Mais la mesure « israélienne » la plus spectaculaire prise par crainte d’un nouveau « Mai 2021 » aura été de loin, la fermeture de facto de tous les aéroports d’Israël ce 14 juin, sans qu’un seul missile ou roquette soit tiré depuis Gaza : « Tous les vols en direction de l’aéroport international Ben Gourion de Tel-Aviv sont déroutés jusqu’à nouvel ordre, ont annoncé les autorités aéroportuaires israéliennes citées par Al-Mayadeen qui a relevé là un effet totalement « inouï » : en effet, à l’image du Hezbollah, les 4700 missiles et roquettes de Gaza ont fini par instaurer un nouvelle règle d’engagement qui veut que la parole ait la valeur d’un acte et qu’une simple mise en garde suffise désormais à ce que les secteurs les plus vitaux d’Israël se ferment et qu’ils soient soumis au bon vouloir de la Résistance.

Même après la fin de la Marche des drapeaux, et alors que 26 ballons incendiaires, en quelques heures de partant de Gaza ont provoqué des incendies dans la région de Sha’ar Hanegev, dans le sud israélien, l’entité n’a osé envoyer ses chasseurs dans le ciel de Gaza. Ce mercredi matin, l’entité sioniste a visé des locaux dépeuplés à l’est de Khan Younes, et un autre à Quraysh et s’est même pays le luxe de buter un terrain vide non loin du camp de Yarmouk, mais sans avoir eu recours aux avions, préférant impliquer plutôt des drones.

C’est vrai qu’un drone abattu ou capturé, cela laisse moins d’effet dévastateur sur l’image d’une vrai-fausse « puissance aérienne » qu’est désormais Israël.  

En effet, ce F-35 Adir que les radars de la Résistance ont intercepté dans le ciel de Gaza au mois de mai et qui selon le commandant en chef de l’Armée de l’air sioniste, Amikam Norkin, a failli d’être visé par un « missile sol-air palestinien » a profondément changé la perception US-Israël de la « suprématie aérienne ». Au fait, l’axe US-Israël savait Gaza doté de système russe 9K38 Igla de missile sol-air (anti-aérien) portatif guidé par infrarouges, mais de là, à supposer qu’il avait des radars à briser la « furtivité légendaire » des F-35 Adir, c’était un pas encore jamais franchi par aucun de ses experts. Aux dernières nouvelles, cet énigmatique incident de mai à savoir l’interception d’un F-35 au-dessus de Gaza, aurait même impacté la normalisation Emirats-Israël, Abou Dhabi étant visiblement bien en colère contre l’arnaque. Depuis Genève, même le président US s'en est mêlé, lui qui au seuil de sa rencontre avec Poutine a pris le soin de vanter les F-35 Lockheed Martin devant le président suisse au risque de provoquer des remous. 

Mais comment Gaza en est-il arrivé là ? Les avis divergent : le QG de la Résistance lui aurait prêté la main visiblement depuis la Syrie ou le sud du Liban où des stations radars se multiplient.

Et des radars il y en a de beaux dans la zone : Matla-ul-fajr 2 par exemple qui est un radar 3D à semi-conducteurs fonctionnant dans la bande VHF. En raison de la nature de sa fréquence, il peut détecter des cibles à faible section transversale radar, les avions furtifs et les missiles de croisière avec une faible précision à des distances plus courtes. La portée du radar est de 480 kilomètres et il utilise deux canaux séparés pour la détection et est installé à l'arrière des camions lourds pour améliorer la mobilité. Bref un pur produit de la doctrine de défense asymétrique. Il y en a même qui disent que les avions de reconnaissance égyptiens patrouillaient la frontière de Gaza pour en trouver la trace

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SOURCE: FRENCH PRESS TV