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Pourquoi Pyongyang met-il son armée en état d'alerte?

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Parade militaire à Pyongyang où le gouvernement nord-coréen exhibe ses missiles balistiques. ©AFP/KCNA

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a présidé une réunion de la Commission militaire centrale du Parti des travailleurs au pouvoir et a appelé à une posture d’alerte élevée contre ce qu’il a appelé l’évolution rapide de la situation dans la péninsule coréenne. 

L’agence centrale de presse coréenne (KCNA) a indiqué samedi que Kim avait présidé une réunion élargie de la Commission militaire centrale ce vendredi.

Selon les médias d’État, Kim a déclaré que l’armée populaire devait maintenir une position d’alerte élevée et appliquer fermement les directives et les politiques du parti au pouvoir sur le renforcement de l’armée sans un pouce de déviation.

Le rapport indique que la Commission a également discuté des tâches importantes pour renforcer la puissance de combat et provoquer une transition dans l’ensemble du secteur de la défense nationale conformément aux besoins révolutionnaires et à l’évolution rapide de la situation autour de la péninsule.

Le calendrier de la réunion de la Commission militaire suggère qu’une session plénière du Comité central du parti au pouvoir est imminente.

Pyongyang devrait dévoiler ses orientations politiques sur la Corée du Sud et les États-Unis lors de la réunion du Comité central.

Les tensions dans la région se sont intensifiées à la suite d’une récente rencontre entre les présidents américain et sud-coréen.

Après des entretiens à Washington le vendredi 21 mai, le président américain Joe Biden a déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue sud-coréen Moon Jae-in qu’il envoyait l’ancien ambassadeur américain à Séoul, Sung Kim, pour aider à recentrer les efforts pour faire pression sur Pyongyang pour qu’il abandonne son programme d’armes nucléaires.

Biden et Moon ont prétendu que la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne est leur objectif, Biden soulignant qu’il ne se faisait « aucune illusion » sur la difficulté d’amener la Corée du Nord à abandonner ses arsenaux nucléaires après l’échec de ses prédécesseurs.

« Nous sommes tous les deux profondément préoccupés par la situation », a dit Biden, ajoutant que lui et Moon partageaient la volonté de s’engager diplomatiquement avec le Nord et de « prendre des mesures pragmatiques pour réduire les tensions ».

Les responsables nord-coréens ont réitéré à plusieurs reprises qu’ils ne renonceraient pas à leurs programmes nucléaire et balistique tant que les États-Unis n’auraient pas mis fin à leur politique hostile visant à renverser le gouvernement de Pyongyang.

Les médias d’État nord-coréens ont critiqué le lundi 30 mai la fin récente d’un pacte entre les États-Unis et la Corée du Sud qui plafonne le développement des missiles balistiques sud-coréens, le qualifiant de signe du « double jeu honteux » de Washington.

Le président sud-coréen Moon Jae-in a annoncé l’abolition des directives conjointes sur les missiles qui avaient limité le développement de missiles balistiques par le pays à une portée de 800 kilomètres (500 miles) après son premier sommet avec le président américain Joe Biden plus tôt en mai.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV