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La Russie reconnaît la victoire de la Résistance

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des roquettes sont tirées depuis la bande de Gaza, enclave palestinienne sous contrôle du Hamas, en direction d'Israël, le 16 mai 2021. ©AFP

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a assuré que l’armée israélienne avait échoué à frapper la capacité militaire du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine; le Hamas ayant tiré un nombre inattendu de missiles qui ont fortement surpris Israël.

Lors d’un entretien avec la chaîne qatarie, al-Jazeera, le responsable russe a indiqué que les frappes israéliennes n’avaient pas réussi à atteindre leur objectif d’éliminer les bras armés du Hamas et de la Résistance dans la bande de Gaza.

Mercredi, en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, l’envoyé spécial du président russe au Moyen-Orient et en Afrique a déclaré que des représentants de différents groupes palestiniens dont le Fatah et le Hamas, pourraient se rendre à Moscou pour tenir des réunions.

La reconnaissance russe intervient alors que les medias spéculent sur le sens d'un chiffre prononcé par le leader du Hamas, Yahya Sinwar.

Décryptage par les médias israéliens du numéro 1111, énoncé par le leader du Hamas 

Dans un rapport analytique sur la dernière situation sur le dossier d'échange des prisonniers, la chaîne 12 d’Israël a souligné que la situation après la guerre de Gaza était devenue plus difficile pour Israël.

« Malgré les attaques israéliennes lors de la récente guerre qui ont entraîné de graves destructions à Gaza, aucun progrès n'a été fait sur l'affaire des échanges de prisonniers. Au contraire, l'attention de la communauté internationale est maintenant concentrée sur la reconstruction de l’enclave palestinienne. On peut dire que le Hamas est aujourd'hui protecteur de la Palestine, de Qods et des lieux saints musulmans », ajoute la même source. 

Le Hamas est sur le point de conclure un accord d'échange de prisonniers avec Israël, a laissé entendre le lundi 31 mai son dirigeant dans la bande de Gaza, Yahya Sinwar.

« Il existe une réelle opportunité de progresser concernant un accord d'échange de prisonniers avec Israël, a-t-il déclaré à des journalistes à Gaza.

Le Hamas est prêt à mener des négociations indirectes avec Israël pour parvenir à un échange de prisonniers, a déclaré Sinwar.

Sinwar a fait ce commentaire à la suite d'une rencontre avec le chef du renseignement égyptien, Abbas Kamel.

 « Nous sommes convaincus que nous sommes capables d'obtenir nos droits », a-t-il déclaré. Je veux vous dire quelque chose. Souvenez-vous du nombre 1111. Quels sont les détails sur ce numéro ? Je ne peux pas le dire pour le moment. Mais vous devriez bien vous souvenir de ce numéro!», a-t-il souligné.

Le journal israélien, Yediot Aharonot a décrit les propos de Sinwar comme l'une des conditions préalables du Hamas pour entamer les pourparlers sur l'échange des prisonniers.

Les responsables israéliens ont déclaré qu'ils avaient conditionné l'autorisation de la reconstruction de Gaza à des progrès dans la conclusion d'un accord avec le Hamas.

Mais le Hamas a toujours dit qu'il rejetait le lien entre la reconstruction de Gaza après les récentes hostilités et un accord avec Israël sur les prisonniers.

« Nous n'accepterons pas que le dossier des prisonniers soit lié à la reconstruction ou au siège, ou aux droits des Palestiniens. Nos frères en Égypte le comprennent », a déclaré lundi un haut responsable du Hamas, Khalil al-Hayya, qui est l'adjoint de Sinwar dans la bande de Gaza.

Al-Hayya a accusé Israël de « retarder » un éventuel accord de cessez-le-feu en n'acceptant pas les conditions du Hamas.

« L'occupation israélienne n'est pas sérieuse à ce stade. S'ils (Israéliens) étaient sérieux, ils auraient pu avancer. Nous ne sommes pas ceux qui retardent [le problème] », a affirmé al-Hayya.

Le dernier échange majeur de prisonniers entre Israël et le Hamas a eu lieu en 2011. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a autorisé la libération de 1 027 prisonniers palestiniens de sécurité en échange du soldat Gilad Shalit.

Sinwar lui-même faisait partie des 1 027 prisonniers libérés lors de cet échange.

 « Et il est peu probable que le gouvernement actuel et peut-être la coalition qui suivra acceptent les conditions de Sinwar », a déclaré un analyste militaire israélien de haut rang, Ron. Ben-Yishai. Ce dernier a ajouté : « Mais ce sont de vieilles nouvelles. Le Hamas a accepté un échange de prisonniers après la guerre de Gaza en 2014, mais les demandes formulées par le ce groupe à l'époque étaient inacceptables pour le gouvernement israélien ».

 

La chaîne de télévision israélienne KAN a également reconnu que malgré l'intensification des contacts et des consultations pour lancer les pourparlers sur l'échange des prisonniers, le Caire estime qu'Israël n'a actuellement pas d'atout pour le faire avancer.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV