La tendance se confirme : la méga déflagration suivie d’incendies qui a frappé l’après-midi de 7 mai l’usine d’armement de Rafael, située dans la banlieue de Haïfa, et ce, sur fond d’une troisième nuit de heurts armés sionistes/Palestiniens de Haïfa, lesquels Palestiniens continuent à se battre, les mains vides, et à se battre si courageusement au point de pousser l’armée sioniste, en pleine simulation de guerre avec la Résistance sur le front nord à expédier ses bataillons de force spéciale pour les réprimer, a été la seconde à avoir visé un site militaire israélien. « L’assaillant » qui se plaît depuis le 20 avril à enchaîner mystérieusement les coups en plein territoire occupé, et à le faire, en toute furtivité et avec une précision inouïe, semble donc se concentrer sur les capacités aériennes, aérospatiales et contre-missilières US/Israël.
A Tomer, cette méga usine logistique située à deux pas de Tel-Aviv, et bousillé le 20 avril suivant exactement le même modus operandi c’est-à-dire explosion + incendie, cet assaillant a visé, les moteurs des fusées Shavit mais encore des antimissiles hypersoniques Arrow-3 que l’axe US/Israël dit être à même d’intercepter non pas seulement des engins exo-atmosphériques comme Sejjil, Dezfoul, ou Shahab, soit des missiles à longue portée iraniens mais encore des missiles intercontinentaux dit ICBM que les Sionistes soupçonnent l’Iran de chercher à s’en fabriquer depuis que le CGRI a lancé, n’en déplaise aux sanctionneurs américains, son premier satellite militaire Nour 1 dans l’espace il y a de cela très exactement un an.
A Haïfa, c’est Rapahel qui est passé sous les fourches caudines, ce Rafael qui à titre de filiale moyen-orientale de l’Américain Lockheed Martine fabrique une variété sol-sol( Luz), air-air (Shafrir, Debry) anti-chars (Spike), mer-mer (Barak) et évidemment sol-air, c’est-à-dire appartenant à la Défense aérienne. Wikipédia y cite même Spyder, Defender, et ce pauvre Dôme de fer qui a échoué pour la énième fois toujours en cette nuit du 7 mai quand la Résistance palestinienne a tiré une salve de quatre roquettes contre Ashkelon, port gazier du sud qui s’offre désormais en terrain d’essai des opérations aériennes de la Résistance puisque ce fut dans cette même Ashekelon que les unités de guerre électronique basées au sud de la Syrie ont hacké pour la première fois le 11 mars une batterie de Dôme de fer, le poussant à tirer dans toutes les directions y compris contre soi-même !
De l’incendie de cette usine située dans la banlieue nord-ouest de Haïfa, on ne sait pas grand-chose sauf qu’il a mobilisé des dizaines de sapeurs pompier qui commencent à y prendre l’habitude, après l’incendie dans la raffinerie de Bazam et les fuites ces dernières semaines d’ammoniac de certaines réservoirs du port de Haïfa. Or de missile anti-missile Arrow de Tomer aux batteries de missiles antimissiles Dôme de fer, l’assaillant est très clair il vise le ciel d’Israël. C’est un peu comme ce 21 avril, quand un missile Fateh-110 "syrisé" s’est abattu à 30 kilomètres du réacteur de Dimona, en traversant à la fois le ciel du sud de la Syrie, celui de la Jordanie avant de pénétrer dans le sud d’Israël, au Néguev.
Lire plus: Il y a quelque chose de changé chez les palestiniens. est-ce l'effet du missile de Dimona? (Maariv)
A partir de là, on comprend bien pourquoi la délégation de militaires israéliens, expédiée en urgence à Washington a reçu l’ordre de mobiliser tout ce que l’entité sioniste, ou mieux dit la « caserne terroriste » a dans son pouvoir et en sa possession pour lancer une simulation de guerre et ce, à la fois sur le front nord, sud et en Cisjordanie. Une simulation qui soit dit en passant cache derrière elle, toute une mobilisation OTAN/US en Méditerranée orientale, évidemment dans la mesure du possible.
Aussi dans les heures suivant cette méga déflagration de Haïfa cette fois entièrement censurée par les médias mainstream, ces mêmes médias ont fait part « d’une explosion à bord d’un pétrolier au large de Baniyas » qu’ils ont dit avoir été « iranien », alors même qu’il s’est agi comme pour le cas de 24 avril d’un porte-conteneurs libanais, du nom de Wisdom battant le pavillon panaméen et en charge de transporter le pétrole iranien à partir du pétrolier iranien "Adriyan Darya" à Baniyas puisque Baniyas est un port peu profond.
D’ors et déjà, les roquettes tirées contre Ashkelon, les incidents malheureux de Haïfa n’augurent rient de bon pour l’avenir portuaire israélien pour que l’entité puisse se permettre une escalade navale d’envergure avec la Résistance. Va dans le même sens, cette saisie d’armes à bord d’un bateau en mer rouge dont la Ve flotte US à Bahreïn, bien trop timide depuis janvier date à laquelle le Centcom a annoncé avoir retiré son QG du golfe Persique en direction de la côte ouest saoudienne, a fait un tas en annonçant qu’elle était d’origine iranienne et destinée aux « Houthis ».
Dans l’un et l’autre cas, l’observateur relève une pathétique fuite en avant : alors même que les Israéliens tentent de faire croire à une capacité dronesque digne de ce nom, en prenant pour cible des pétroliers sans pétrole, l’US Navy, elle, tente d’insinuer que ce que possède Ansarallah n’est pas tant ces missiles ou ces drones qui ont littéralement changé la donne aérienne au Moyen-Orient mais bien de misérables missiles antichars.
Laid out on the deck of @USSMonterey
— U.S. 5th Fleet (@US5thFleet) May 8, 2021
Cache of seized weapons included: dozens of advanced Russian-made anti-tank guided missiles; 1000s of Chinese Type 56 assault rifles; 100s of PKM machine guns, sniper rifles & rocket-propelled grenades launchers. Plus advanced optical sights pic.twitter.com/U00EB74XEf