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Message russe à Israël : Les batteries de S-300 "opérationnelles"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les S-300 syriens./TASS

Si comme le prétend le site sioniste NZIV, le missile de Dimona aura été le seul des " 10 missiles anti missiles des S-200 syriens tirés le soir de 21 avril contre des F-16 israéliens, qui a pu percer l'espace aérien sioniste et s'abattre à 30 kilomètres de Dimona, il n'y a aucune raison pour que les missiles antimissile des S-300 syriens, longtemps otages des lobbies sionistes agissant contre les intérêts russes, n'en fassent pas autant. Le site sioniste écrit : «Selon l'enquête, dont une partie est encore confidentielle, les Syriens ont tiré une dizaine de missiles anti-aériens lourds S-200 sur des avions israéliens. 

Tous les missiles ont continué leur trajectoire sans causer de dégâts. Ces missiles ont un mécanisme qui fait exploser le missile tout seul s'il manque la cible, c'est pourquoi la plupart des missiles ont explosé d'eux-mêmes, à l'exception d'un missile. La même fusée a atteint une altitude de 40 pieds (environ 000 km), d'où elle a commencé à tomber dans le sud du pays. À ce stade, le commandement de la défense aérienne devait décider de lancer ou non un missile intercepteur. Le missile destiné à intercepter de tels missiles n’a pas pu arriver à temps et on a estimé que le taux de succès de l’interception était inférieure à 12%. "

Avec un taux de succès de moins de 12%,  reconnu de la sorte par les experts militaires de NZIV, les S-300 que la Russie a livrés en 2018 à la Syrie après l'abattage d'un super avion espion russe de type IL-20 au large de Lattaquié avec à son bord 15 officiers supérieurs du renseignement russe, n'auront donc aucun mal à chasser comme bon leur semble non pas des avions israéliens qui agressent la Syrie mais tout simplement n'importe quel avion israélien, dans le ciel israélien.

Du coup il se pourrait  bien que cet avion militaire avec à son bord des officiers de renseignement russe qui, selon SouthFront a déposé le 27 avril à la base de Hmeimim en provenance de Tel-Aviv,  ait eu pour mission autre chose que ce qu'en dit le site libanais: selon Southfront, la délégation russe aurait débattu avec les autorités israéliennes d'un échange de prisonniers, ce qui s'avère plausible, surtout en ces temps de frappes balistiques syriennes contre Israël où ce dernier est enclin à lâcher du leste pour éviter le pire.

Mais la délégation russe pourrait bien avoir eu d'autres chats à fouetter que faire plaisir aux familles des colons israéliens. par exemple évoquer le fait que les S-300 syriens sont désormais libre d'agir non seulement contre les F-16 israéliens qui s'autoriseraient à faire irruption dans le Golan pour frapper le territoire syrien, mais aussi contre ceux qui s'approcheraient du ciel du sud du Liban.

Ce ne serait pas trop contraire à leur conviction maintenant que le Hezbollah possède un bureau à Moscou et que les liens Russie-Hezbollah tendent à s'élargir au-delà d'un simple partenariat provisoire en Syrie. Après un S-300 syrien couvrant le sud du Liban au profit d'Israël cadre parfaitement avec les évolutions intenses que vit le ciel sud libanais et que le ministre sioniste Gantz qualifie de "nouvelle méthode d'infiltration" du Hezbollah sans oser d'appeler un chat par son nom.

Et bien ces nouvelles capacités consistent à viser l'Armée de l'air israélienne et ses éléments par des attaques électroniques, ce qui a d'ailleurs pris de court l'entité, un certain 4 février, quand un Hermes-450 a été intercepté puis détruit en plein ciel d'al Zahrani. Vint ensuite un 11 mars où un  super piratage d'une batterie de Dôme de fer déployée dans le port israélien d'Ashkelon s'est soldé par des missiles Tamir partant dans toutes les directions y compris sur eux mêmes. 

Et bien une DCA intégrée Syrie-sud Liban qui outre des batteries de missiles made in Iran Khordad-3 intégrerait les S-300 fera largement multiplier ce genre de spectacle au-dessus des villes israéliennes. Surtout que la Russie n'a pas réagi officiellement à l'incident de Sa-5 ayant explosé à Dimona. C'est genre d'oubli qui s'empare de la Russie quand il y a des changements de cap. 

On sait que le radar du modèle de qualité la plus médiocre de S-300 est en mesure de contrôler les vols aux environs du nord israélien – et potentiellement les vols en partance et à destination de l’aéroport international Ben-Gurion, selon l’endroit où les systèmes seront installés en Syrie et que, les systèmes électroniques liées à S-300 sont capables de créer un « dôme radio-électronique » avec un rayon de centaines de kilomètres dans tout l’ouest de la Syrie et sur la côte méditerranéenne, qui n’affectera pas seulement les avions israéliens mais également les navires de guerre américains et otaniens et israéliens. 

Ce serait un excellent choc que la mise en service des S-300 qui agiront en complémentarité avec les M-600 syriens. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV