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La récente frappe russe à la Badiya qui a fait 200 terroristes tués a frôlé la zone dite "55 kilomètres".

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base illégale US à al Tanf, sera-t-elle épargnée des attaques russes? (illustration)

La campagne de bombardement massive que l'armée de l'air russe vient de faire ce lundi à Badiya, cette vaste région désertique du centre de la Syrie, une zone qui  se situe entre al-Tanf, base illégale américaine et la zone dite « kilomètre 55 », est plus qu'un simple raid de représailles. Certes, les terroristes de Maghawir al-Thura et ceux de Daech que les Américains continuent à faire relacher à Hassaké et à réintégrer dans cette zone à l'effet de harceler l'armée syrienne et ses alliés ont tué deux pilotes officiers russes, à al Sukhnah, lors d'une fusillade alors même que les troupes russes venaient de débaquer dans la région.

La frappe aurait impliqué des bombes antibunker puisque selon la Défense russe, cette région située non loin de Palmyre comptait un vaste réseau d'entrepôts sous terrain où les terroristes, largement pilotés par les Américains se préparaient à aller à l'encontre de la présidentielle syrienne, à leur façon, en s'attaquant les batiments publics, et en multipliant des attaques terroristes à travers tout le territoire. Le ministère russe de la Défense a avancé le chiffre de 200 terroristes morts au cours de ces raids et s'est voulu ainsi alarlant à l'encontre de toutes les parties, y compris les Américains qui voudraient bousiller le processus électroral. Ce mercredi, le président sortant Assad a d'ailleurs déclaré sa candidature à la magistarure suprême aux côtés de cinq autres candidats, signe que les plans B, D... US visant à retarder le vote et à le faire écarter ne le feraient pas fléchir d'un iota. 

Mais les raids massifs russes impliquant selon Sputnik des bombes de 500 tonnes ont eu lieu à quelques patés de la zone de 55 kms, ce périmètre autoproclamé par les Américains lequel entoure la base illégale d'al Tanf. Ce périmètre est un héritage de l'époque Trump où la Russie s'entendait plus ou moins avec les USA. Or c'est un rempart pro-Us pro-Israël qui en l'état actuel des liens russo-américains n'a plus lieu d'être. Alors même que les Etats-Unis continuent à pousser l'Ukraine et autres alliés otaniens à attiser les tensions en mer Noire, qu'aucun jour ne passe sans qu'il n'y ait une tentative de violation du ciel de la Crimée, des frontières orientales russes, pourquoi l'armée de l'air de la fédération devra-t-elle continuer à épargner al Tanf? N'est-ce pas là le lieu où le couple Biden-Austin compte commencer un redéploiement des milliers de soldats US, chassés de l'Irak et fuyant l'Afghanistan?

D'autant plus que les États Unis ont choisi le nerf pétrolifère syrien, Deir ez Zor, d'où ils continuent à piller les richesses du sous-sol syrien, sur le dos d'une population qu'ils cherchent à affamer. La toute récente initiative russe à escorter les pétroliers iraniens qui brisent royalement la loi César et qui déchargent essence et pétrole à Baniyas semble marquer un début du virage russe. Tout comme ces bombes de 500 kilogrammes que la Russie a larguées presque à quelques kilomètres de la base d'al Tanf.  

 Le coup dur de la Russie vise donc non seulement le trafic intense de Daech que fait les USA sur la rive est de l'Euphrate en prévision d'un déploiement de troupes puisque il besoin d'un boucler humain afin de se faire protéger, mais a aussi un solide rapport avec  un changement de cap russe en Syrie. 

Signe des temps, le Su-57 russe est sur le point de s'ériger au niveau d'un chasseur de 5+ génération, d'un superfighter  à part entière, dont la principale caractéristique serait de nouvelles armes, "qui détruiront facilement toutes les zones de position des systèmes de défense aérienne ennemis". Selon les données dont dispose l'agence de presse Avia.pro, il s'agit de la modernisation des systèmes aéronautiques et du fuselage pour embarquer de véhicules aériens sans pilote. Le chasseur Su-57 sera ainsi capable de contrôler simultanément dix petits drones à la fois, ce qui sera en mesure de supprimer les zones de défense aérienne ennemies. C'est la nuée de drones version russe que la Résistance utilise régulièrement contre USA et leurs alliés. 

Selon "RIA Novosti", des drones de différents types pourront être utilisés, notamment de reconnaissance, de choc et capables de bloquer le fonctionnement des systèmes électroniques utilisant la guerre électronique. Plus d'un analyste parierait qu'al Tanf pourrait subir d'ici quelques temps des essaims de drones iraniens et des pluies dronesques du Su-57. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV