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PGAC : l’Iran exige la levée totale des sanctions par les USA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Iran a réduit ses obligations conformément à l'accord de 2015, suite à la violation par les trois pays européens de leurs obligations et au retrait unilatéral des États-Unis de l’accord. (Photo à titre d'illustration de Mashregh News)

Rien ne garantira la conclusion d’un prochain accord avec Téhéran, si les États-Unis ne peuvent parvenir à un accord avant que l’accord intérimaire entre l’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique ne prenne fin dans moins de deux mois, a averti un responsable iranien.

L'agence de presse japonaise Kyodo News, citant un responsable iranien, a rapporté: « Selon le plan proposé par Téhéran lors d'une réunion officielle le 29 mars à Francfort et accepté par toutes les parties lors de la réunion virtuelle de la Commission mixte tenue le 2 avril, les États-Unis doivent lever toutes les sanctions imposées ou réactivées sous l'administration Trump. »

Avec la présence de la délégation diplomatique de la République islamique d'Iran, des pays P4 + 1 à savoir, la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne,  l'Allemagne, et du secrétaire général adjoint du Service européen pour l'action extérieure qui y assiste en tant que coordinateur, le nouveau tour de pourparlers de la Commission mixte a commencé, le mardi 6 avril, pour examiner les conditions préalables de l’Iran pour le retour des parties à leurs engagements dans le cadre du PGAC après la levée pratique de toutes les sanctions imposées illégalement par les États-Unis et la vérification des faits par la partie iranienne.

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La République islamique d'Iran, qui avait réduit ses obligations conformément aux articles 26 et 36 de l’accord sur le nucléaire suite à la violation par les trois pays européens de leurs obligations et au retrait unilatéral des États-Unis de l’accord, insiste sur la nécessité de levée pratique de toutes les sanctions pour revenir à ses engagements.

Le responsable iranien, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat, a averti que si les États-Unis ne peuvent parvenir à un accord avant que l'accord intérimaire entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique ne prenne fin dans moins de deux mois, il n'y aura aucune garantie qu'ils puissent conclure un accord avec Téhéran après ce délai.

Il a déclaré à l'agence de presse japonaise que si les États-Unis ne saisissent cette petite opportunité, toutes les parties devront attendre sept mois pour que le futur gouvernement iranien s’apprête à s’engager dans les prochains pourparlers.

Selon le responsable iranien, l'opposition de Washington à la levée des sanctions non nucléaires est le principal obstacle à l'avancement des pourparlers.

Dans le même ordre d’idée, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Seyyed Abbas Araqchi, qui dirige la délégation iranienne à Vienne, a déclaré à Press TV : « Tant que les États-Unis n’ont pas levé toutes les sanctions et ne sont pas retournés à leurs engagements, les activités nucléaires iraniennes surtout dans le domaine de l'enrichissement, ne seront pas arrêtées ni même réduite », en rappelant : « Notre enrichissement de 20% se poursuit maintenant avec un rythme plus accéléré que celui prévu dans la loi du Parlement iranien. »

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Il a conclu en martelant : « Ce processus se poursuivra de la même manière jusqu'à ce qu'un accord soit trouvé et selon lequel les États-Unis lèvent toutes les sanctions comme cela a été souligné à maintes reprises : toutes les sanctions doivent être levées en une seule étape. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV