Téhéran a mis en service une nouvelle série de centrifugeuses, a annoncé l'AIEA.
L'Iran a mis en service une quatrième série de 174 centrifugeuses IR-2m pour produire de l'uranium enrichi sur son site nucléaire de Natanz, a déclaré jeudi 1er avril, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans un rapport rédigé et adressé aux pays membres de l'agence.
Selon Reuters qui vient de faire état de ce rapport, l’Iran a installé deux autres cascades de centrifugeuses IR-2m à Natanz où il n’a pas encore démarré pour autant l’enrichissement d’uranium.
L’Iran enrichit actuellement de l’uranium par les centrifugeuses IR-1 ainsi que par 696 centrifugeuses IR-2M réparties dans quatre cascades et par 174 centrifugeuses IR-4 réunie dans une cascade.
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"Le 31 mars 2021, l'Agence a vérifié (...) que l'Iran avait commencé à charger en UF6 (hexafluorure d'uranium) naturel, une quatrième cascade de 174 centrifugeuses IR-2m" déclare l'AIEA dans ce rapport que Reuters a pu donc consulter.
Le 8 mars, l’Agence internationale de l’Énergie atomique a rapporté que l'Iran avait commencé à enrichir de l'uranium avec un troisième ensemble de centrifugeuses avancées IR-2m dans son site nucléaire de Natanz.
Le 17 mars, l’AIEA a annoncé que l'Iran avait commencé à enrichir de l'uranium dans son usine de Natanz par un deuxième type de centrifugeuse avancée, l'IR-4.
« Le 15 mars 2021, l'Agence a vérifié que l'Iran avait commencé à alimenter la cascade de 174 centrifugeuses IR-4 déjà installées à FEP avec de l'UF6 naturel », a déclaré l'Agence internationale de l'énergie atomique dans son rapport daté du lundi 15 mars.
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L'Iran a précisé qu'il prévoyait maintenant d'installer une deuxième cascade de centrifugeuses IR-4 au FEP. L'installation de cette cascade n'a pas encore commencé, indique aussi le rapport de l’AIEA. L'Iran a déjà augmenté le nombre de machines IR-2m, bien plus efficaces que l'IR-1, installées dans l'usine souterraine.
Téhéran a commencé à s’affranchir de ses engagements, pris dans le cadre de l’accord nucléaire, en 2019 en réponse au retrait unilatéral des États-Unis de l'accord et à la réimposition des sanctions économiques.
La République islamique d’Iran souligne que ce sont les Américains qui devront faire le 1er pas car c’étaient bien eux qui ont d’abord quitté l’accord nucléaire.
