TV

Une base navale iranienne en océan indien où opérera la marine Iran/Chine, Diego Garcia dans le viseur....

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base US/GB à Diego Garcia en océan indien.(illustration)

Evidemment qu'il y aura une folle synergie énergétique entre l'Iran et la Chine dans la foulée de cet accord de 25 ans qui vient d'être signé à Téhéran au bout de 4 ans de négociations en coulisse, loin des regards envieux et indiscrets des milieux US / Europe qui croyant avoir pu roulé les Iraniens dans la farine en leur faisant signer un accord nucléaire qu'ils n'avaient jamais l'intention de mettre en pratique, l'Amérique d'Obama ayant été la première partie signataire a imposer les sanctions à l'Iran alors même que l'ancre de l'accord n'était pas encore sèche. Rien que depuis le début de mars jusqu'au 11 mars, dates à laquelle, Oil Price s'y est penché, l'Iran a exporté   856000 barils en Chine soit en hausse de 129% par rapport au mois de février.

Puisque l'accord Dragon-Lion avait été presque finalisé et que les deux parties en prévoyaient déjà le cadre. La partie occidentale s'est donc fait avoir elle qui continua depuis l'arrivée au pouvoir de Biden le 20 janvier à faire les bouches fines, à user encore et encore de cette ridicule logique bâton/Carottes ne voyant pas que le Moyen Orient échappe de son contrôle pour de bon entre un Ansarallah qui frappe désormais pour chaque raid aérien anti Sanaa, anti Sadaa, anti Hudaydah, un site d'Aramco que ce site soit situé à l'est, à l'ouest ou encore au sud  d'une part et une Résistance irakienne qui cible avec ses roquettes les bases US, Harir et Ain al-Asad et pousse les troupes US à retirer leur premier contingent du Kurdistan qu'elles croyaient être un bastion imprenable en passant par un Hezbollah qui tient dans son poigne Israël ou un Gaza dont les roquettes de haute précision percent les cauchemars des colons et font craindre le pire pour l'avenir gazier de l'entité sioniste. Pékin que les Etats Unis ont expulsé d'Israël et de Haïfa où il avait investi dans le plus grand projet d'assainissement de l'eau de la région et ce, en éliminant physiquement son ambassadeur à Tel-Aviv presque au lendemain du départ de Pompeo de Tel-Aviv a donc fait un choix logique, elle a capitalisé sur la partie gagnante pour raffermir son son assise au Moyen Orient que l'axe US/OTAN a depuis toujours voulu en troubles pour empêcher entre autre que le pétrole n'arrive sans accroc aux Chinois. Or avec un pétrole iranien carrément éliminé de l'OPEP pour cause des sanctions et donc littéralement à l'abri des aléas du marché et que l'Iran vend de 3 à 5 dollars moins que les autres exportateurs la Chine n'a aucune raison pour ne pas laisser son besoin quotidien de 12 millions de barils par jour ne pas être satisfait par l'or noir iranien.

Elle se met ainsi à l'abri des chantages que font les Américains aux consommateurs soit via l'OPEP, cet ancien instrument de puissance anti-coloniale transformée en un outil entre les mains de l'Empire à la faveur des affidés saoudiens, émiratis... tandis que la Résistance mène la vie dure par Ansarallah interposé à Aramco quitte à secouer la valeur de change et de dollar. Et le jeu ne fait que commencer. Même si les Etats-Unis ont carrément vicié toutes les règles en s'en prenant aux pétroliers iraniens et chinois ou encore en bouchant le canal de Suez. Au fait, Bloomberg le reconnait, " jamais les sanctions n'ont perturbé le commerce Iran Chine qui en ont échangé de pétrolier en pétrolier, dans le golfe Persique, à Singapour, en Indonésie ou en Malaisie. Il semblerait que l'ultime faux pas de Biden aura été quand il a poussé l'Indonésie à saisir deux pétroliers iranien et chinois au détroit de Malaca, ce qui a valu aux Américains, occupés à leur mascarade électorale, un coup de force au Myanmar et l'élimination de leur pion Sunn Suchi et puis la finalisation expresse de l'accord Lion-Dragon.  

Samedi soir le Wall Street Journal, dans une note signée de Sune Engel Rasmusse écrivait : « la coopération sino-iranienne a contrecarré les efforts américains visant à  isoler l'Iran, et a fait progresser les efforts de longue date de Téhéran pour approfondir les relations diplomatiques au-delà de l’hégémonie des puissances occidentales ». Affirmant que le document de coopération Iran-Chine comprend les investissements importants de Pékin dans un certain nombre de projets, y compris l'énergie nucléaire, les ports, les chemins de fer, le transfert de technologie militaire vers l'Iran et d'autres infrastructures, le magazine a écrit: « alors qu’à la suite des sanctions US, l’Iran cherche des moyens pour stimuler son économie, cet accord approfondit la coopération entre Téhéran et Pékin ».

Faisant référence à l'augmentation des exportations de pétrole iranien vers la Chine au cours de ces derniers mois, l'auteur de la note a expliqué: « en mars La Chine devrait importer 918 000 barils de pétrole par jour d'Iran qui est le taux le plus élevé depuis que l'embargo complet américain sur le pétrole iranien a  été imposé à l'Iran il y a deux ans. Ces rapports ont incité l'administration Biden à avertir que comme à l’époque de son prédécesseur Donald Trump les sanctions sur l'échange de pétrole Iran-Chine se poursuivraient. L'accord avec la Chine porte ce message que l'Iran a des alliés solides, y compris un pays qui détient un siège permanent au Conseil de sécurité ».

Mais ceci n'est que la pointe de l'iceberg: Ce dimanche matin, quelques heures après la signature de l'accord qui a fait basculer l'Iran définitivement dans le projet eurasiatique, le commandant en chef de l'armée de l ' air iranienne se rendait à Chabahar, ce port stratégique sur la côte de l'océan Indien où l'Iran anime l'un des plus grands projets eurasiatiques qui soit, avec un Inde toujours récalcitrant et donc à éliminer et une Chine, bien avertie qui compte via ses investissements en faire un port jumelle de Gwadar. Mais le commandant en chef de l'armée de l'air avait visiblement d'autres projets. Une première base navale iranienne qui animerait des exercices navals conjoints Chine-Iran-Russie, peine à quelques kilomètres de Diego Garcia?

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV