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Israël/USA "cassés" dans le ciel du Moyen Orient...

Les tirs de roquettes Arash-4 (capture d'écran)

Ce coup à "Given Green" qui fait depuis 5 jours du canal de Suez, un goulot d’étranglement pose d'emblée la question suivante : que s'est-il passé dans le ciel du Moyen-Orient pour que l'Empire finissant  devient soudain fou s'en prenant aux voies maritimes, et ce, sur le dos de ses propres affidés et acolytes y compris Israël? Car soit dit en passant, outre la Chine, ce canal de Suez sert aussi l'entité sioniste, les pays du golfe Persique. Au fait depuis le 25 février, date à laquelle les États-Unis d’Amérique, frappés en plein cœur à Harir, leur super base au Kurdistan irakien qu'ils croyaient avoir bien fortifiée, jusqu'à ce 25 mars date à laquelle ils ont évacué leur premier contingent de ce même Harir, beaucoup de choses se sont passés dans le ciel du Moyen-Orient et on sait à quel point la composante aérienne de l'Empire est vitale pour sa survie : Israël a totalement perdu leur "droit auto-proclamé" de frapper la Syrie puisque la DCA intégrée syrienne compte non seulement le S-300 et le S-400 ou encore le BUK M1 russe qui fonctionnaire à merveille mais encore des pièces iraniennes que la Russie accueille à Hmeimim avant d'aider à leur transfert vers l'est syrien. 

 

Ces pièces comptent des complexes de guerre électronique dont une première démonstration de force a fait froid dans le dos d’Israël le 28 février quand 12 missiles de croisière Delilah ont été tous interceptés en moins de 10 minutes. Cette campagne de guerre électronique a fait une nouvelle manifestation le 11 mars quand elle a hacké les radars de Dôme de fer au-dessus d'Ashkelon faisant croire à Israël à une vague massive d'attaques aux missiles. Désormais les F-16 israéliens sont régulièrement soumis à des coupures de liens GPS à chaque fois qu'ils cherchent à s'approcher du ciel du sud du Liban ou de l'espace syrien, les chasseurs russes étant promptes à les intercepter au moindre geste et axe. EN Syrie, voire même dans le sud du Liban le ciel tend à se fermer sur l'armée de l'air US/Israël. 

Mercredi 24 mars, l'axe US/Israël a tenté une nouvelle attaque aérienne, cette fois-ci non pas à l'aide des avions dont les liens satellitaires ne sont plus sûrs mais à l'aide des drones en en envoyant plusieurs à l'assaut des sites pétroliers du sud d'Abou Kamal, détenus par l'armée syrienne. Et là une autre révélation a eu lieu pour les Yankee. Dans les heures suivant cette attaque pas trop médiatisée, une salve de missiles du même genre que ceux qui se sont abattus le 3 et le 16 février sur les bases US à Harir et à Ain al-Asad, ont frappé la base US à Connoco, leur plus grande installation plantée au cœur pétrolifère de Deir ez Zor. dans les heures qui ont suivi cette attaque que le Pentagone a minimisé en ne communiquant que "quelques blessés", 5 convois logistiques US ont été visés en une heure seulement à travers toutes les voies de communication en Irak. Et ce matin c'est le PM pro-américain d'Irak qui  a dit que "l'Irak n'a pas besoin des forces terrestres étrangères". Belle remarque mais insuffisante. Ce même mercredi,, les sources proches de la Résistance ont publié les images d'un superbe missile Scalpe EG britannique totalement en miette quelque part à Mossoul. les rares informations évoquant le sujet ont souligné les déboires anciens de ce missile de croisière furtif en Syrie quand la France a tenté de s'en servir contre l'armée syrienne en 2018.

Mais ces informations n'ont été que de mauvaise interprétation. La vérité est que la Résistance irakienne possède désormais de quoi intercepter ce genre de missile et de les détruire. D'où sans doute ces informations successives sur la volonté des Américains de dresser une base aérienne sur la frontière koweïtienne avec l'Irak ou encore cet accord militaire en 19 articles signé avec la Jordanie qui livre le ciel, la terre et la mer du royaume aux troupes US qui n'en peuvent plus d'être quotidiennement visées en Irak et en Syrie. Car en Syrie, l'attaque contre Connoco l'a prévu, l'État syrien vient d'établir à la fois face aux US et à Israël un équilibre de la terreur comme l'a fait le Hezbollah face à Israël. 

Alors cette information parue le vendredi 26 mars, comme quoi deux avions d’espionnage américains auraient été repérés en survolant des zones contrôlées par le gouvernement syrien au sud de Deir ez-Zor, en Syrie n'impressionne plus même s'il s'agit d'un Beechcraft MC-12W Liberty et d'un Beechcraft Super King Air 350 qui aurait été repérés au-dessus de la ville de Abou Kamal, juste à la frontière entre la Syrie et l'Irak. Le MC-12W est une version du C-12 Huron qui a été modifiée pour accomplir les missions de collecte de renseignements, de surveillance et de reconnaissance pour l'US Air Force. Plusieurs exemplaires du Super King Air 350 ont été également modifiés pour effectuer des missions d’espionnage pour l'armée américaine.

Lire aussi: Des avions d'espionnage US s'approchent à nouveau des côtes syro-libanaises

Les avions américains espionnaient la Résistance qui est présente à Abou Kamal et dans les régions voisines afin de combattre les cellules de Daech. Mais les frappes vont-elles suivre? Probable sauf que elles ne resteront pas sans réponse. 

Des missiles tactique Arash-4 de la Résistance les attendent au tournant.  Un avion de chasse, aussi sophistiqué que ce soit, ne peut transporter qu’un nombre limité de bombes ou de missiles, en raison des limites de charge embarquée. Et puis, cet avion de chasse devrait viser « directement » la cible (LOS) et ne pourrait par conséquence que couvrir à lui seul et en peu de temps une zone bien limitée. Or le rayon d’action des « roquettes » et Arash-4 de la Résistance ne fait pas d’exception, s’élève à des dizaines voire à plusieurs centaines de milliers de mètres carrés, point qui s’ajoute à la capacité de « tir nourri » en « peu de temps » et aux impacts psychologiques que ceci génère sur l’ennemi, en l’occurrence américain, qu’on sait être toujours traumatisé depuis ce fameux 8 janvier 2020. Puis Arash-4, engin de 122 mm, qui ne pèse que de 45 à 67 kilogrammes, avec une portée de 18 à 40 kilomètres, dispose d’une vitesse maximale de 1050 mètres par seconde et d’une altitude de vol pic de 7500 mètres. Ces engins ont bien prouvé leur efficacité à Harir et à Ain al-Asad il y a peu. Il n'existe aucune raison qu'ils ne soient pas aussi efficaces à Connoco, à al-Tanf.

Quant à la précision d’Arash-4, il parait que l’engin est doté d’ailes pliables, de dispositif de correction de tir et que certaines de ses versions sont mêmes munies de « dispositif optique, thermique et contrôle du feu » et que si jusqu'ici la Résistance irakienne n’en est restée qu’à viser les positions US/OTAN au sol, en Syrie,  il pourrait bien s’agir de chasser les hélicoptères US/OTAN. Quant aux capacités de destruction, la Résistance a fait encore là un choix stratégique puisque la roquette Arash, appartient à une gamme d’engin ayant les mêmes possibilités que les « roquettes anti-navire à savoir celle de viser des « zones cycliques », celle qui se concentre autour d’un centre. Et quand on sait que le kit de « 10 roquettes Arash » ne coûte même pas le tiers d’un MANPAD US, celles que Biden vient de fournir aux terroristes pro Ankara à Idlib pour abattre les avions syro russe, on comprend mieux pourquoi les USA et l’OTAN ont déjà perdu le ciel du Moyen-Orient, quitte à tenter leur chance dans ses mers. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV