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Maarib part, Ras Tanura aussi.....le trône des Salmane quémande une "armistice"...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Première opération "amphibie" de la Résistance yéménite au large de Jizan.(Illustration)

Au bout de guerre, l'Arabie des Salmane a capitulé : le lundi 22 mars au soir, le Saoudien Farhan, a apparu sur les écrans pour quémander, du haut de son orgueil d'agresseur ultra armé, ultra réseauté, ultra riche, une armistice, aux vas-nu-pied "houthis". Un plan de paix évidemment vide de son sens qui ne prévoit ni une levée de blocus ni la fin de l'agression et qui entre figure et raison, veut simplement un répit. La réponse d'Ansarallah exprimée par la voix d'Abdel Salam n'a pas tardé, laquelle a renvoyé dos à dos Amérique et Arabie pour n'avoir pas compris encore que la Résistance yéménite  a tout pour ériger au rang de la plus puissante armée du monde, bien devant d'une US Army ou d'une armée otanienne qui caracole à tort en tête des classements de Global Firepower.

Mais pourquoi le prince Farhan s'est-il réduit soudain au rang d'un vassal en se mettant presque à genoux face aux combattants d'Ansarallah? Il y a évidemment cette fameuse "Dissuasion 5 et 6 "qui ont marqué le début de ce mars 2021 avec tour à tour des "nuées synchrones" de missiles de croisière et de missiles balistique, Samad-3, Qassaf K2, Zolfaghar et plusieurs autres entre autres et qui ont ciblé avec une redoutable précision-furtivité, le cœur pétrolier US/GB au Moyen Orient, à savoir Ras Tanura, Khabir où des milliers de colons anglo-saxonnes sucent depuis des décennies le pétrole musulman.

Cette terrifiante attaque s'est produit sur le dos des dizaines de batteries de DCA américaine, otanienne éparpillées dans le golfe Persique en mer d'Oman, et même au delà et bien qu'elles aient été en alerte. Mais ce n'était qu'un début, le coup ayant été reconduit quelques jours plus tard la capitale saoudienne que McKenzie, Austin et Cie avaient promise être un bastion aériennement imprenable. A Riyad aussi, Patriot a fléchi tout comme THAAD au point de pousser Ben Salman à lancer un appel d'aide urgent à l'adresse d'Israël pour que ses Dôme de fer atterrissent en Arabie. Mais pour avoir gaspillé des milliards de dollars en DCA dont le siège sous-terrain se trouve justement à Riyad où la raffinerie a été frappée par une nuée de six drones, Ben Salmane savait parfaitement que Dôme de fer israélien ne saurait mieux faire que Patriot et que les "nuées" d'Ansarallah irait pourchasser tous ses commandants à l'intérieur de leur base en Arabie avant de se tourner vers son palais à lui, à Yammamah.

La capitulation de Farhan vient de là mais pas que ceci : Alors que l'armée et Ansarallah du Yémen resserrent l'étau autour de Maarib ouest et que les "digues" tombent les unes après les autres, une nouvelle surprise vient d’apparaître sur la scène de combat. Ce qui fait d'Ansarallah une puissance militaire suprême, c'est cette capacité à éviter du surplace, à établir un effet de balançoire sur plusieurs front de combat qu'il est sans doute l'un des rares acteurs internationaux à pouvoir ranimer. Car cette bataille synchrone multifront, on dépense des milliards de dollars pour pouvoir seulement simuler avec un résultat médiocre : l'exemple israélien le prouve d'ailleurs à merveille. 

A Hajjah, cette province limitrophe du port pétrolier saoudien Jizan, l'un des premiers à avoir été pris pour cibles des frappes au drone et au missile d'Ansarallah, la Résistance yéménite a lancé dans la nuit de 22 à 23 mars, sa "première offensive amphibie". De rares sources qui évoquent cette opération à la fois terrestres et navales soulignent que des "embarcations armées", des "unités balistiques" et des "drones" y étaient de la partie et que les combattants auraient pénétré en profondeur le territoire saoudien qui, rappelons-le, se trouvent sur son flanc sud sous la protection de la Royal Army et de l'US Army. Le point de départ de l'offensive-éclair aura été dans le nord de Hajjah, non loin de la mer Rouge, non loin de Jizan et de ses installations.

Des "navires de guerre "visiblement dotés de missiles ou de drones auraient participé à l'opération qui s'est soldée par la reprise d'Abas, située dans le sud-est du district de Hiran. Cette victoire marque l'émergence d'un centre de commande terrestre et navale dans une région qui fait partie de la profondeur stratégique saoudienne.  

D'ici les jours à venir, et en écho à la libération de Maarib, ce genre d'"opération amphibie s'élargiront car comme ne cessent de l'affirmer les forces yéménites, Shebwa et Aden d'une part et le sud saoudien de l'autre font partie des localités à libérer, après la chute de Maarib qui est irréversible. Dans un tweet daté de 23 mars, le chef du Comité révolutionnaire suprême yéménite affirme d'ailleurs que la reprise de Maarib " fait partie du processus global de libération de l'ensemble du territoire du Yémen" car cette bataille "ne date pas d'hier".

 

 

 

Mohammad Ali al-Houthi a indiqué que la bataille de Maarib avait commencé avec le début de la guerre. Il a confié au correspondant de Sputnik que « depuis le début de la guerre, le front de Maarib s'est ouvert. Puis les terroristes d'Al-Qaïda et de Daech y sont arrivés avant d'orchestrer différentes attaques depuis cette province. C'est depuis Maarib que la coalition a fait irruption dans les districts de Nihm, Jebel Hilan et Sarwah et que leurs mercenaires se sont dirigés vers Sanaa au cri : Ô Sanaa, nous venons. De ce fait, l'opération de Maarib n'est pas nouvelle, elle est à vrai dire de nature défensive, bien que l'ennemi saoudien tente de faire croire le contraire. Nous sommes confrontés à une guerre qui nous est imposée par l'Arabie saoudite, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et les Émirats arabes unis. En d’autres termes, les soldats saoudiens et émiratis, leurs mercenaires soudanais, les agents de Blackwater et d'autres forces étrangères sont passé à l’acte contre nous. Et bien leur guerre a échoué et ils l'ont perdu. Ce n'est pas à eux de dicter leurs conditions. L'armistice, c'est Ansarallah qui l'annoncera avec ses propres conditions et pour l'heure, il n'en est pas question". Lundi soir Sanaa et Maarib étaient sous les bombes. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV