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Un bateau piégé fonce sur un navire de guerre israélien en plein exercice naval

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La bande gazière du sud d'Israël (google map)

Qui aurait cru que l'entité sioniste qui prétendait pas plus tard qu'au mois de décembre, juste avant la disparition de Trump de la scène, être à même d'envoyer ses sous-marins frapper les côtes iraniennes aux côtés de l'USS Nimitz, puisse vivre à sa porte une première attaque à bateau piégé? Surtout que la presse sioniste n'a cessé ces trois derniers jours de rapporter très haut en couleur un exercice naval impliquant l'escadron 941 de la marine sioniste où les marines israéliens auraient simulé comment affronter les commandos marins du Hezbollah ou mieux comment faire pour que les missiles antinavire dont ils soupçonnent la Résistance d'en avoir, ne fassent pas trop de morts autour des sites gaziers comme le fameux "Léviathan".

Le lundi 22 février,  des sources d'information ont rapporté qu'un navire de l'armée israélienne avait ouvert le feu sur un "bateau inconnu" dans les eaux de la "bande de Gaza", et que le bateau s'était coulé sans faire de dégât.  Evidemment, des informations supplémentaires, on n'en sait rien et on n'en saura jamais dans la mesure où les "enquêtes" de l'armée sioniste ne sont ni aboutissables ni à rendre publique dès qu'il s'agit d'un événement qui sort de l'ornière. Et heureusement que les surprises, l'entité israélienne en connait des tas depuis qu'elle a en face la Résistance. Des sources bien informées affirment que le "bateau fantôme" aura été en effet une petite embarcation bourrées de matières explosives et qui faisait royalement la route vers  un destroyer israélien. Un peu à l'image de ce "drone du Hezbollah" qui a réussi à s'infiltrer au mois d'octobre en pleine zone des exercices militaires baptisés "Lethal Arrow" le "premier bateau piégé partis à l'assaut des navires de guerre sionistes" aurait fait son irruption alors même que la marine israélienne était en plein exercice naval anti-Hezbollah! 

Le site Al Masdar News bien connecté à l'actualité militaire de la région affirme que la marine israélienne "avait été littéralement attaquée au large des côtes de la bande de Gaza". Selon le site Web libanais, alors que le bateau s'approchait du navire israélien, celui-ci lui a lancé des avertissements et n'a ouvert le feu que très tardivement". Tout comme lors de la manœuvre Lethal Arrow, "le personnel et les équipements ont été tous présents mais la disponibilité, la prestesse et surtout la capacité de réagir n'y étaient et c'est cela sans doute que les auteurs du coup cherchaient à mettre à l'épreuve. 

Et le site d'ajouter : "Aucun dommage n'a été infligé au navire de guerre israélien. Cependant, à en juger par l'explosion qui s'est produite, il y avait suffisamment d'explosifs à bord du bateau télécommandé inconnu pour détruire le navire en entier. ». 

Lire aussi : Eliat à droite, Haïfa à gauche, comment l'axe de la Résistance coupera les "veines" énergétiques de l'entité?

Depuis le 31 décembre, date à laquelle la Résistance palestinienne a lancé et mené à bon port un vaste exercice militaire à balle réelle, les Israéliens s'attendaient effectivement à voir leurs sites gaziers ou leurs ports du sud, Ashkelon, Ashkol... être pris pour cibles des missiles côte-mer palestiniens. D'ailleurs, de salves de missiles, l'appareil de surveillance sioniste en a repéré les images avant de les soumettre à l'analyse. Mais avant même que ces analyses n'aboutissent, il faut que l'armée israélienne se penche sur cette "calamité" qui émerge sous son nez et qui a pour nom une "possible attaque au vedettes rapides simultanée" contre la flotte de combat israélienne. Car si un petit bateau lourdement chargé d'explosifs a réussi à foncer sur un navire de guerre israéliens, tout près des côtes israéliennes, plusieurs de ces mêmes vedettes sauraient le faire aussi. 

Rien qu'à en juger le ton de la presse israélienne ce mardi, le lecteur comprend parfaitement l'angoisse qui s'en dégage. Le site Web Arutz Sheva dit qu’un navire de la marine israélienne avait rencontré une «menace potentielle» alors qu'il opérait au large de Khan Younes dans le sud de la bande de Gaza lundi matin, ajoutant que "le navire de la marine avait déjoué la menace".

Le journal cite par la suite le porte-parole de l'armée israélienne qui affirme dans un communiqué que "la marine israélienne avait repoussé la menace et que les troupes israéliennes continueraient d'opérer en mer et sur terre". Il semblerait que la marine israélienne qui s'apprêtait à faire face aux potentielles attaques au drones et au missiles de croisière simultanées d'Ansarallah à Eilat, et qui s'est même exercé à contrer les missiles antinavire du Hezbollah devra désormais tenir prêt à voir sa flotte de guerre être prise pour cible des bateaux piégés qui opéreront séparément ou de façon synchronisée. C'est trop pour une entité sioniste qui se dit capable à affronter un front de guerre multiface étendu du Nord au sud en passant par la mer Rouge et se porte même candidat à assurer la sécurité des amis golfiens en cas du retrait Us de la région...

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV