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L'ex-chef du Shabak met en garde contre la destruction d'Israël après 25 ans

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation anti-Netanyahu à Qods occupée. (Archives)

Yuval Diskin, ancien directeur du Shabak, le service de contre-espionnage israélien, a mis en garde contre la destruction d’Israël après une génération (25 ans).

Yoval Diskin, l’ancien chef du Service de sécurité intérieure israélien (Shabak), a mis en garde dans un article du journal Yediot Aharonot contre la destruction d’Israël après une génération (25 ans), sans manquer de préciser que « les dangers qui menacent Israël ne sont pas extérieurs, mais intérieurs ».

« Si nous n’y mettons pas un terme dans l’immédiat, nous risquons de perdre un temps précieux et il se peut qu’après des années et après une génération, Israël soit éliminé », a-t-il averti.

Diskin a déclaré que la crise politique à laquelle Israël est confronté aujourd’hui, et l’incapacité à former un gouvernement stable mettaient en scène une politique faible et bon marché qui a remplacé la confrontation avec des questions stratégiques.

À la question de savoir si Israël avait la cohésion sociale, la capacité économique et la puissance de sécurité militaire pour assurer sa pérennité après une génération, l’ancien chef du Shabak a déclaré : « Je ne parle pas de la menace nucléaire iranienne ni des missiles du Hezbollah ou du salafisme extrémiste, mais des développements démographiques, sociaux et économiques qui changent la nature d’Israël et pourraient menacer son existence après une génération. »

Il a souligné que « les divisions internes se creusent, et il y a plus de profondes divergences entre la droite et la gauche que les juifs et les Arabes. Il y a aussi une méfiance croissante à l’égard des institutions gouvernementales, la corruption est enracinée dans les appareils de l’État et la solidarité sociale a considérablement diminué, sans compter que le gouvernement israélien n’est pas en mesure de gouverner dans de nombreuses régions dont au Néguev, à Galilée, à Qods ou à Bnei Brak ».  

Selon les faits et les données du Bureau central des statistiques d’Israël, après 40 ans, la moitié des citoyens israéliens sont des haredim, des juifs ultra-orthodoxes (fondamentalistes de la branche du judaïsme orthodoxe) et des Arabes, et le gouvernement israélien a du mal à diriger ce groupe, de manière à ce qu’il ne soit pas intégré dans l’économie et la société d’Israël.

« La société israélienne ne pourra jamais bénéficier de la résistance économique, sociale et sécuritaire », a-t-il indiqué.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV