Dans la pétrolifère province de Maarib au nord du Yémen c'est la débandade pas tant de l'armée saoudienne et ses mercenaires, largués par les tribus qui s’apprêtent à faire allégeance à Ansarallah triomphant mais de la Royal Army... En effet l'annonce de la fin du soutien militaire US à Riyad tout comme le déblacklistage apparent du mouvement n'auront été entre choses des manœuvres destinés à faire cesser non pas seulement les attaques au missiles et a drones de la Résistance contre le territoire saoudien mais encore à stopper la progression de la Résistance à Maarib où sa Majesté détient depuis si longtemps des principaux sites d'extraction et de raffinage du pétrole.
A Téhéran, l'envoyé de l'ONU n'a d'ailleurs parlé que ce pétrole et de cette British Petrolium qui une fois MAarib libérée en vue de s'ériger en un hub pétrolier pro Résistance s'en sentirait lourdement orphelin. Surtout que Riyad a chargé depuis novembre les forces spéciales british de veiller à la graine de protéger les sites énergétiques et les ports saoudiens, de se déployer dans le sud à Jizan, à Najran et à Asir pour empêcher l'avancée d'Ansarallah mais que dans toutes ces missions la Royal Army a échoué!
Les forces de Sanaa sont sur le point de prendre le contrôle de la ville de Maarib, à la lumière de leurs grands progrès à la périphérie de la ville au cours de ces dernières heures, et auront instamment sous peu en ligne de mire le centre du gouvernorat, et ce, parallèlement à leur entrée en "négociations de dernière minute" avec les tribus. D'où les appels hystériques des parties américaine et britannique, à l'adresse d'Ansarallah pour qu'il mette fin à sa nouvelle attaque contre Maarib. Cependant, le mouvement semble poursuivre ses opérations, dans un effort visiblement destiné à en extraire la carte de la main de ses adversaires de façon permanente avant de s'asseoir pour une négociation.
Dans plus d'une direction, la bataille pour reprendre la ville de Maarib a été lancée. Sur plusieurs axes, les forces de Sanaa ont commencé leur avance vers la périphérie de la ville au cours des 48 dernières heures et des gains militaires importants sur le terrain le long des fronts d'al-Alam au nord de Ma'rib, à Sirwah au sud-ouest, à Murad et al-Jawba au sud se succèdent. Ces développements sont intervenus après que les forces de Sanaa, jeudi dernier, ont pris le contrôle de l'ensemble de Wadi Ablah, qui est la dernière zone à la périphérie de la ville de Maarib, avant de progresser vers Juba Junction après avoir pris le contrôle. de la zone Alfa. Ainsi, il ne restait que plusieurs zones sur les fronts sud de Ma'rib, à al-Jouba, al-Abdiya et Murad, suite à la chute du front Awshal, qui est la zone stratégique la plus importante de Jabal Murad.
Le nouvel avancement de l'armée et des «comités» sur les différents fronts de Ma'rib, jusqu'à la périphérie de la ville, a confondu les forces de Hadi et perdu leur équilibre dans la bataille, les incitant à demander l'aide de certaines tribus fidèles à Riyad, pour arrêter la progression des forces de Sanaa, en particulier sur le front de Serwah, qui est le plus proche de la ville de Ma'rib.
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Les forces de Sanaa, qui ont paralysé le camp de Tadawain - qui est le quartier général des forces de la «coalition» à Marib - avec de fortes frappes de missiles, dont la dernière a eu lieu vendredi soir (tuant quatre officiers saoudiens, dont deux de haut rang et quatre autres fidèles à Hadi), se rapprochant du camp de manière significative. Selon des informations provenant de plusieurs sources, "Tadawan" est tombé sous le feu de l'armée et des "comités" et est dépourvu de toute force, après avoir été secoué par de violentes explosions il y a quelques jours, après quoi les unités blindées ont fui la base en direction de la ligne Al-Abr située dans le gouvernorat d'Hadramout. Signe des temps, le tribunal spécial de Sanaa a commencé ce mardi le procès des espions de MI6 à Sanaa.
Le tribunal pénal de première instance , dirigé par le juge Muhammad Mufleh, juge six personnes accusés de collusion avec la Grande Bretagne et la British Intelligence Agency qui leur a fourni des moyens de communication , des dispositifs, des programmes et des applications techniques avancées dans le domaine de la surveillance, du suivi, de la localisation, de la confirmation et du téléchargement d'informations et de coordonnées. MI6 les a incité ensuite à mener des activités d'espionnage et de sabotage dans un certain nombre de gouvernorats de la République du Yémen, notamment Amanat Al Asimah, le gouvernorat de Sanaa, Amran, Saada, Al Jawf, Marib, Al Mahrah et Hadramout.
Le service de sécurité et de renseignement a pu découvrir l'activité d'espions, arrêter un certain nombre d'entre eux et les traduire en justice pour obtenir leur sanction dissuasive. Sa Majesté est dans de beaux draps!.
