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Ports saoudiens désormais "fréquentables"? Qods-2 a atteint Djeddah ... Qods-3 pulvérisera Eilat

Le port de Djeddah en Arabie saoudite. ©Al-Masirah

Ce False flag que MBS vient de mettre au point, en apprenti totalement abruti de la CIA et du Mossad et qui a consisté à faire sauter un pétrolier grec au large du port saoudien de Chouqaiq le mercredi 25 novembre, visait, on s'en doute, à fournir à Trump le prétexte nécessaire à blacklister le puissant Ansarallah. "Cinq mines marines qu'Ansarallah" aurait implantées non loin des côtes saoudiennes et dans les eaux quasi territoriales du royaume pour nuire aux pétroliers otaniens! Avouons que le scénario a quelque chose qui cloche : car à supposer que la Résistance yéménite ait fait ce coup, à peine deux jours après avoir prouvé au monde qu'un seul de ses missiles de croisière est à même à mettre au pas la DCA multicouche made in US-OTAN saoudienne, quel besoin de recourir à des mines? 

Pour bon nombre d'analystes, cette abracadabrante histoire des mines visant les pétroliers, qui renvoie à l'escalade de 2019 US/Iran dans le golfe Persique cache mal une crainte, celle que vit depuis le 23 novembre l'axe Riyad-Tel-Aviv de voir un "blocus yéménite" être imposé de facto aux ports saoudiens. Et c'en sera fini des rêves si ardemment nourris par l'accord d'Abraham : En effet Djeddah reste le second port d'importance en Arabie saoudite par où sont transités non seulement les exportations énergétiques du royaume vers les pays voisins et l'Europe mais encore ses importations en provenance de l'Europe. Le port est si stratégique que plusieurs bases militaires situés à la fois à la Mecque et à Taëf, le protègent. Il y a même un aéroport militaire censé desservir de façon urgente des avions de chasse pour éviter à Djeddah tout malencontreux événement.

Or le 23 novembre, un seul missile ailé et de croisière Qods-2 d'Ansarallah, qui survolait la terre à une altitude de 50 mètres a réussi à traverser sans déclencher à s'abattre juste sur l'un des réservoirs de la raffinerie de Djeddah sans déclencher le moindre alerte de ce "bouclier antimissile" royal pourtant composé de Patriot PAC2GEM et PAC3, de Crotale français et de MIM-23 Hawk entre autres! On se rappelle fort bien comment Riyad, paniqué, a multiplié dans la foulée de l'attaque au drone simultané du septembre 2019, des achats auprès des fournisseurs ukrainiens, estoniens, grecs et français pour "consolider sa DCA" qui comme celle d'Israël ressemble à une passoire! Des sources d'information ont même affirmé que le royaume se faisait désormais protéger par des avions AWACs qui survolent 24 heures sur 24 le ciel du sud saoudien en prévision de toute attaque au drone et au missile à venir! Ce sud saoudien dont le ciel s'est d'ailleurs ouvert à Israël. Or après ce 23 novembre, tout est à revoir. 

Car Djeddah dont Ben Salmane veut faire le port jumelle d'Ashkelon en territoires occupés avant de le relier à Eilat; n'a pas tenu face à un seul missile Qods-2. Qu'en sera-t-il si Ansarallah se mettait à vouloir à y imposer un blocus "balistique" comme celui que Riyad impose à Hudaydah à coup de ses bombes?

Pour le reste, comme le souligne l'analyste et expert militaire yéménite Abed al-Thawr cité par le site "26 septembre", le tir réussi du missile yéménite Qods 2 contre la raffinerie d'Aramco a d'autres messages à l'intention de l'axe Riyad-Tel-Aviv : Ansarallah dispose des données sur les parties les plus confidentielles des installations pétrolières en Arabie saoudite et il est donc capables de cibler n'importe quel point de la carte pétrolière saoudienne : « La capacité des Yéménites a prouvé aux Saoudiens et à tout le monde que leurs armements sont si distinctes et avancées que les défenses aériennes saoudiennes et les radars avancés ne pourraient pas les intercepter. En revanche on peut remarquer que le régime saoudien perd jour par jour ses potentiels et les fonds qu'il dépense pour la mise en œuvre de plans américano-israélo-britannique ».

Et l'analyste d'ajouter : « Qods-2 a renforcé l'équation de la force en faveur de la Résistance car cette opération vient d'avoir lieu en plein sanction et blocus contre Ansarallah. Cibler les installations pétrolières des Saoudiens, protégées par des systèmes les plus forts de défense anti-missile, témoigne de ce que les Yéménites sont en mesure d’accéder aux différentes cibles sur le territoire saoudien et de les détruire. Ni Washington ni Tel-Aviv qui vient de normaliser avec Riyad, n'irait pas se mettre en danger pour protéger les Saoudiens. Le sionisme mondial ne soutiendra pas Ben Salmane, le jour où Qods-3 voire Qods-4 pleuvront sur les ports saoudiens. Car qui dit que la Résistance yéménite se limiterait aux missiles de croisière sol-sol? Qods-2 est parti du néant et le progrès des forces yéménites n'en restera pas là »

Lire : Arabie: un pétrolier explose!

En effet l'expert yéménite a évoqué ce qui pourrait être une perspective encore plus large contre la coalition d'agression où Israël répond désormais présent, si le missile de croisière sol-sol Qods-2 se convertissait en mode maritime. En effet, plus d'un analyste ont relevé de forte similitude entre Qods-2 yéménite et le missile iranien Soumar. La technologie iranienne a fait des émules au sein de l'axe de la Résistance. Une très mauvaise nouvelle quand on sait que pas plus tard qu'au mois de septembre l'Iran a dévoilé un missile de croisière anti-navire, le dénommé  "Abou Mahdi". 

En effet, Hoveyzeh, Soumar et Meshkat sont tous des missiles de croisière sol-sol, tous initialement conçus pour des frappes de longue portée, c'est à partir de ces modèles que les techniciens iraniens ont conçu "Abou Mahdi", par le biais d'un changement du système de ciblage, de l’utilisation d’un radar actif (pour les missiles de croisière anti-navires), d'un changement de type d’ogive, de l’élimination des systèmes de navigation et de guidage pour les missiles de croisière sol-sol (DSMAC et TERCOM) et de l’utilisation de la navigation intégrée GPS/INS. Ansarallah saura sans nul doute s'en inspirer.

Mercredi 25 novembre, le général Moussavi, commandant en chef de l'armée iranienne, a déclaré, à l’occasion de la journée de la Marine de l’armée de la RII :

« Aujourd’hui, la Marine iranienne construit des sous-marins modernes, légers, moyens et lourds basés sur des capacités internes et en interaction avec des experts de l'industrie de la défense ; conformément aux mesures du Commandant en chef des forces interarmées de la RII, l’honorable Ayatollah Khamenei. Ses systèmes de communication, de missiles et de défense sont construits à l’intérieur du pays. Elle a élaboré elle-même des tactiques de combat naval basées sur l'expérience de bataille navale et cela est devenu le point fort de la Marine de la RII. »

« Les missiles de haute précision et de longue portée de la marine sont capables de détruire des cibles jusqu'à des centaines de kilomètres plus loin de l’endroit où sont déployées des unités flottantes de notre Marine. Elle est capable de défier n'importe quel ennemi à n'importe quel niveau de technologie et de capacité navale », a martelé le haut commandant de la Marine de l’armée iranienne. Ces propos devraient bien intéresser Ansarallah...

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SOURCE: FRENCH PRESS TV