Ce dimanche, le président Aliev a annoncé la libération de la ville stratégique Chucha que les forces azerbaïdjanaises avaient encerclés de trois cotés et ce, depuis des jours. Sauf que cette annonce qu'Aliev a voulu trop spectaculaire en l'ayant fait sur le tombeau de l'ex président Heydar Aliev, n'est toujours pas confirmée de sources indépendante. C'est que près de deux mois de guerre dans le Caucase sud, guerre que l'axe US/Israel ont déclenché avec la bénédiction de Washington dans l'objectif de déstabiliser l'environnement immédiat de l'Iran, de la Chine et de la Russie, commence à peser très lourds, certaines informations ayant fait l'état d'une fronde au sein de l'armée azerbaïdjanaise. En effet, à défait de mercenaires suffisants que le Sultan d'Ankara avait promis d'injecter dans le Haut-Karabakh et qui se font liquider sous le tapis de bombe syrien et russe à Idlib, il est bien difficile de multiplier les gains militaires, à moins d'en faire payer le prix par la population azerbaïdjanaise.
Selon Avia.pro, un certain nombre d'officiers azerbaïdjanais auraient refusé de suivre les ordres du ministère azerbaïdjanais de la Défense et d'Aliev. «Poursuivant les informations reçues de sources à Istanbul, on nous dit ce qui suit. Les généraux de Bakou - après le retrait effectif des Turcs de la direction de l'armée - se préparent à déclencher une émeute au sein du département. Les officiers azerbaïdjanais sont scandalisés par le fait que des soldats azerbaijanais se font piloter sur le front par des services spéciaux turcs et israéliens ou encore par des chefs de guerre terroristes ramenés d'Idlib en Syrie. Aliev serait su le point de perdre le contrôle de la situation dans le pays. Désormais, un conflit intra-clanique a éclaté dans son entourage. Le clan Pashayev - l'épouse d'Aliyev - exige de lui une emprise totale d'Ankara. Aliyev lui-même tente de jouer un jeu plus rusé, imitant un dialogue avec Moscou pour éviter une rupture radicale des relations avec la Fédération de Russie."
L'information n'est pas confirmait de sources sûre mais la probabilité qu'elle soit exacte n'est pas à écarter surtout que le peuple d'Azerbaijan ne tolère pas un commandement takfiriste sur le champ de bataille. Mais il y a plus : la présence de plus en plus large des terroristes risque de provoquer la réponse préventive non seulement de la Russie mais encore de l'Iran et c'est ce contre quoi des officiers de l'armée azerbaijanaise ne cesse de mettre en garde.
Cette semaine un très vaste exercice de l'Armée de l'air iranienne avec des opérations conjugués de chasse, de combats aériens, de drones de combat et kamikaze s'est déroulée au centre de l'Iran et les forces iraniennes ont procédé à des centaines de raids simultanées, aux missiles et aux bombes intelligentes contre les cibles fictives. Les analystes n'ont pas écarté la possibilité d'un entrainement à des frappes préventives contre les rassemblements des terroristes takfiristes ou contre des bases "israéliennes" sur les frontières iraniennes. Et Puisque les sources militaires occidentales ont tenté depuis deux mois de vendre à l'opinion publique cette sanglante guerre du Haut-Karabakh comme une "guerre post-moderne et un exploit des drones turcs et isaéliens", ce qui est évidemment loin d'être vrai, l'exercice de l'Armée de l'air iranienne a eu largement recours aux drones de tout genre : Ababil-3, Mohajer-4 et Karrar ou encore le drone de reconnaissance et de combat Kaman-12 ou encore le drone kamikaze baptisé Arash. Le drone Karrar a brillé à la fois par ses capacités électroniques et celles à larguer des bombe et des missiles de haute précision. Lors de l'exercice, il a même frappé sa cible d'une bombe pesant 225 kg.
Mais l'épisode qui devrait intéresser plus que tout autre l'axe Israël/Turquie et ses mercenaires takfiristes aura été de loin l'apparition d'un Falcon 50. " c'est une surprise te pas des moindres: l'Iran a récemment fait la démonstration de sa reconnaissance d'avions de renseignement et de communication modifiée. Et cette opération d'optimisation et de rétro-ingénierie, les Iraniens l'ont fait cette fois sur le jet d'affaires français Dassault Falcon 50. Après l'apparition de ce nouveau type d'avion de reconnaissance en Iran, la Maison Blanche a naturellement demandé avec colère pourquoi la France continuait à coopérer avec l'Iran malgré l'interdiction américaine, croyant que la levée de l'embargo sur le commerce d'armes avec l'Iran le 18 octobre venait de trouver là sa première manifestation. Mais c'est faux ce sont les Iraniens eux mêmes qui ont optimisé Falcon 50 à l'effet de guerre l’électronique, de collecte de donnée, de leur traitement, d'identification et d'interception des radars, des contacts sans file, de brouillage des radars et des communications ennemis et tout ceci sur des longues fréquences. C'est un avion de 19 mètres d'un poids de 17 tonnes que les Iraniens sortent là à titre de surprise, un avion plus petit que le C-130 ou le Boeing 707 que poss-de l'Iran, ce qui est un avantage ne terme de trafic à travers tous les aéroports iranien. Créer un corridor terroriste aux portes de l'Iran ou une base israélienne n'est pas une mince affaire.