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Zoom Afrique du 4 novembre 2020

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Des soldats camerounais.

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L’actualité en Afrique :

  • Mali : une rançon de 30 millions d’euros pour libérer Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin (médias algériens) ;
  • Cameroun : la filière bananière retrouve des couleurs ;
  • Tchad : le chef de l’État souhaite un forum sur le bilinguisme d’ici la fin de l’année ;
  • Nigéria : des chercheurs créent un jeu réduisant le taux d’infection aux vers intestinaux chez l’enfant.

 

Les analyses de la rédaction :

1. Paris se ligue à l’UE contre la Guinée

En Guinée le fait qu’Alpha Condé a été choisi par la population ne plaît guère à la France et à l’UE.

Paris observe la situation guinéenne avec inquiétude et a essayé durant plusieurs mois de convaincre Alpha Condé, au pouvoir depuis 2010, de renoncer à son projet de modifier la Constitution en vue de briguer un troisième mandat. Selon certaines sources, plusieurs émissaires et diplomates se sont employés à discuter et même à menacer indirectement le président guinéen en mettant en avant des conséquences potentielles d’un tel scénario en termes de violences postélectorales. Pour Emmanuel Macron, ces mises en garde ont cessé en mars 2020 une fois le référendum constitutionnel voté à grande majorité par la population. Depuis le 24 octobre, jour de l’annonce de la victoire d’Alpha Condé par 59,79 % des voix, Paris avance avec beaucoup de circonspection, certes, pour ne pas se faire voir, mais fait en sorte que le scrutin se poursuive dans la rue au cours des semaines et même des mois à venir. Aucun communiqué officiel de l’Élysée n’a d’ailleurs félicité le chef de l’État guinéen, au pouvoir depuis 2010, à l’issue de l’élection.

Paris se retranche derrière l’Union européenne, qui ne valide pas non plus les résultats des élections.

Dans un texte, le haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Joe Borrell, affirme « prendre note » de l’annonce des résultats tout en exprimant ses « interrogations quant à leur crédibilité », notamment en ce qui concerne la remontée des procès-verbaux et des décomptes par bureaux de vote. Le diplomate européen exprime par ailleurs sa volonté de voir tous les acteurs impliqués dans le processus électoral être en mesure de bénéficier d’une liberté d’expression et de mouvement. Les prétextes habituels avancés par l’UE pour discréditer surtout la CENI et surtout annoncer leur mécontentement.  

L’UE tente surtout de donner, implicitement, des moyens légaux et aussi matériels à l’opposant et ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo. Assigné dans sa résidence de Conakry par les forces de l’ordre, dès le 20 octobre, après s’être autoproclamé vainqueur du scrutin, ce dernier a recouvré la liberté une semaine plus tard. Ce qui n’a toujours pas calmé la situation. Car, l’UE applique les menaces indirectes lancées contre le président guinéen Alpha Condé. À savoir, la déstabilisation, mais surtout l’arrivée de groupe terroriste dans le pays.

Ces groupes sont entrés en Guinée et ont déjà tenté de prendre d’assaut deux camps militaires et aussi une prison, ceci afin de pouvoir prendre les armes dans ces camps militaires et aussi de libérer par la même occasion des hommes des prisons pour créer de l’instabilité. Actuellement, ce sont les commissariats de police et les postes de la gendarmerie qui sont touchés. Ces violences ciblées sont maîtrisées par les forces de l’ordre, mais l’UE continue de montrer son hostilité envers le président Alpha Condé, qui rappelons-le, a non seulement décidé de se détacher de la France, mais surtout, il a décidé de se tourner vers le bloc de l’Est et tenir tête à l’Occident.

 

2. Cameroun : Washington frappe encore ! 

Les offensives contre le gouvernement camerounais et surtout contre l’armée nationale.

Après le massacre des 7 enfants à kumba, dans la région anglophone du Sud-Ouest, commis par des terroristes séparatistes, six à onze enseignants ont été enlevés, mardi 3 novembre, dans une école de l’ouest du Cameroun, en zone anglophone. Une bombe artisanale a aussi explosé et tué 9 personnes à Yaoundé.

Washington, via les séparatistes, est bien décidé à ne pas laisser le gouvernement de Yaoundé à sécuriser les zones anglophones. Ce sont maintenant les populations qui sont visées, une menace directe envers les Camerounais qui ont décidé de porter main forte à l’armée nationale camerounaise afin de sécuriser une bonne fois pour toutes ces zones qui sont convoitées par les États-Unis et qui désirent procéder à un démembrement.

L’offensive est vaste et dure à l’encontre de la population qui consiste principalement à faire en sorte que la population bat en retraite et que les forces armées s’engouffrent dans un bourbier duquel elles ne pourront sortir. La pression est de plus en plus forte sur le gouvernement de Yaoundé qui mène depuis quelques mois, une opération de sécurisation intense avec l’aide de la population. Le champ d’action des terroristes séparatistes était réduit, et Yaoundé a bien démontré ses capacités à sécuriser ces territoires.

Toujours à Kumba, les terroristes séparatistes ont accusé les enseignants de collaborer avec le gouvernement et c’est pourquoi ils ont été enlevés.

La population ne s’arrête pas à cela et continue d’apporter son aide et son soutien, car les Camerounais savent qu’avec la présence des séparatistes soutenus par les États-Unis, la situation ne pourrait s’améliorer et que des massacres pourraient encore avoir lieu.

Les séparatistes veulent mettre la pression sur le gouvernement de Yaoundé en procédant à des massacres sans scrupules et à des enlèvements.

L’homme d’Afrique américain, Tibor Nagy, a, à plusieurs reprises, exhorté le gouvernement de Yaoundé à donner les pleins pouvoirs aux séparatistes avant de procéder à un plan de reconstruction et de sécurisation de ces zones.

La population, le gouvernement et l’armée nationale ne se sont pas arrêtés à ses menaces et ont continué leur plan de sécurisation et de reconstruction. L’armée nationale avait même fourni des fournitures scolaires aux écoles dans ces zones anglophones afin que les cours puissent reprendre. Ce qui fait que Washington a frappé précisément là !

Les Camerounais continuent toutefois à aider l’armée nationale à sécuriser les zones et ce même si cela ne plaît pas aux États-Unis. C’est à eux de décider et non pas l’Occident. Le démembrement ne se fera donc pas tant que le Cameroun continue de faire face aux États-Unis.

 

3. Mali : Barkhane en panique entre la population malienne et l’arrivée des Russes !

Au Mali, le comportement de la France devient plus clair et surtout la raison pour laquel les États-Unis fourrent leur nez dans les affaire du Mali.

Dans le dos des pays occidentaux, les Autorités maliennes en lien avec le secteur de la Défense, ont déjà commencé à s'approvisionner en arme et matériel militaire du côté de la Russie.

Dans la guerre asymétrique imposée au Mali par les terroristes, la dotation des FAMa en vecteur aérien efficace est le pari engagé par les autorités de la Transition. Depuis leur arrivée, elles ont mis en œuvre, à travers le ministère de la Défense et des Anciens combattants, le dénouement de l’achat de l'hélicoptère MI 35 russe. Ce processus avait été lancé sous IBK, à travers la commande de 4 hélicoptères avec une société russe. L’argent de 3 avions avait été réglé et il en restait pour le quatrième, estimé à 9 milliards de F CFA. Malgré la situation économique, tout a été mis en œuvre pour décaisser l’argent nécessaire afin de faire face à cette priorité car les FAMA ont bien compris qu’il ne peuvent compter que sur eux-même afin de rétablir la sécurité dans le pays. Le gouvernement de transition sait que sans la sécurisation du pays, le développement économique ne serait pas possible. La France joue précisément la dessus pour garder le Mali sous son contrôle.

La Russie avance donc ses pions discrètement. Selon certains experts, si l’armée malienne à libérer, seule, la ville de Farabougou, c'est surtout suite à un approvisionnement de matériel russe. Ce qui fait que la France a du mal à avaler la pilule. Car en effet, un remake de la Centrafrique serait une catastrophe pour l’Élysée.

C'est pourquoi, la France tente par tous les moyens de justifier sa présence en lançant une offensive massive contre les maliens, et bien évidemment, attribué aux morts une étiquette de terroriste.

Barkhane ne poursuit pas seulement son offensive contre les maliens, mais l’opération est vaste et touche tous les fronts. Jeter le discrédit sur l’armée malienne, monter des scénarios afin de provoquer des conflits inter-communautaires et inter-religieux.

En effet, Barkhane se trouve entre deux feux, d’un côté la montée de l'influence russe et de l'autre la population malienne qui pousse la France à quitter le Mali. La panique a commencé à la venue du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Au grand étonnement de Paris, la visite ne s'est plutôt pas bien passée. Viens maintenant la visite de la ministre des Armées, Florence Parly, qui a resserré la vis avec un fait en simultané, c'est l’offensive de Barkhane qui aurait tué ou selon eux « neutralisé » une cinquantaine de terroriste. En effet, elle a rappelé qu’il est important pour le Mali de disposer de force en mesure de faire face aux groupes armés terroristes capable de régénérer dans le temps.

La ministre française et son homologue malien étaient tout deux content de la visite. Visiblement ce qui comptait le plus pour la France était l'avancée du projet dans la zone du Liptako-Gourma et surtout, la ministre voulait aussi s’assurer que le Mali et surtout l’armée malienne reste à la disposition de la France afin que le projet puisse se réaliser.

« Mon voyage s’inscrit dans la continuité de ce premier contact très officiel entre le gouvernement de transition et les autorités françaises. L'objectif est de s'assurer de la détermination des autorités à poursuivre l'engagement des forces armées maliennes dans les différentes opérations que nous menons ensemble », a déclaré la ministre.

Visiblement, les États-Unis mettent la pression sur la France pour qu'elle ne commette plus la même erreur qu'en Centrafrique. 

Mais quoi qu'il en soit, il est important de préciser que la population malienne ne voit pas la visite de ces ministres français d’un très bon oeil. Aux yeux de la population, la France n’a plus du tout sa place au Mali et les maliens ne cessent de le rappeler.
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SOURCE: FRENCH PRESS TV