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Comment l'entité sioniste en est-il arrivé à chercher à éliminer ses propres commandants militaires?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le haut commandant de la Force Qods, assassiné le 4 janvier à Bagdad par les Etats-Unis. (Photo d'illustration)

72 heures après Lethal Arrow, le chef de l'état-major de l'armée sioniste a connu une seconde tentative d'attentat à son encontre, alors qu'il se dirigeait vers une base militaire à bord d'un Black Hawk. Comme au mois de juillet, l'hélicoptère le transportant, de type Sikorsky UH-60 Black Hawk Yanshu, a effectué un atterrissage d'urgence dans une base au centre de l'entité, là encore non identifiée.

La presse israélienne écrit : « L'équipage de l'hélicoptère Sikorsky UH-60 Black Hawk Yanshuf a remarqué le problème à un stade précoce et a annoncé qu'il devait atterrir sur une base proche. Personne n'a été blessé pendant l'accident. Après l'atterrissage, Aviv Kochavi a continué vers sa destination en voiture. Les Forces de défense israéliennes ont déclaré que l'incident ferait l'objet d'une enquête. Un incident similaire s'est produit en juillet, avec un atterrissage d'urgence sur une base de Tsahal par le même modèle d'hélicoptère, transportant également le chef d'état-major. Une enquête de l'armée de l'air israélienne a déterminé qu'une accumulation de corrosion dans le moteur avait endommagé l'avion. »

Le journal israélien Haaretz tente de mettre l'incident sur le compte du Black Hawk qui, pour le reste, est l'une des meilleures pièces de l'arsenal héliporté occidental. L'argument ne passe pas, même si quand il affirme que l'armée sioniste a bien ouvert une enquête. La réalité est que la crise existentielle qui frappe à tous les niveaux et de plein fouet l'entité factice, a désormais de graves répercussions sur sa machine de guerre.

Ainsi va de ce commentaire publié dans les colonnes du même journal qui se moquant de la mobilisation d'envergure de trois principales composantes de l'armée sioniste (air, mer, terre), écrit : « De très mauvais augure ! Alors que l'état-major a forcé des milliers de soldats à s'entraîner à la guerre contre le Hezbollah en pleine épidémie Covid-19, les poussant à s'enfermer dans des cités closes érigées en Galilée, et qu'il dit être une réplique des villages du sud du Liban, une vaste panne d'électricité plonge ce vendredi un tiers d'Israël dans l'obscurité. Et pourtant les unités de nos cyber défenses se trouvaient en état d'alerte ce vendredi à minuit quand la coupure vraisemblablement liée à une cyber attaque iranienne a eu lieu. Idem pour ce qui est de ces incidents à répétition qui chose étrange, arrivent souvent à bord des Black Hawk transportant notre chef d'état-major. Sommes-nous prêts réellement à faire face à l'Iran comme le disent nos commandants militaires en allusion à l'émergence d'Israël dans le golfe Persique à la faveur de la normalisation ? »

Et l'analyse signée X de poursuivre : « Le soutien US en armements a créé une opportunité pour Tel-Aviv de devenir un laboratoire exclusif pour l'industrie de la défense américaine et ses systèmes d'armes avancés, qui garantissent à la fois sa sécurité intérieure et ses intérêts politiques, sécuritaires et économiques. Mais plus que ce soutien militaire immuable, c'est l'engagement des États-Unis à assurer la supériorité militaire d'Israël qui reste la pierre angulaire de la sécurité intérieure d’Israël. Et cette supériorité militaire, ce ne sont pas des armements seuls qui l'assureront mais la présence US. De là, le risque qu'il existe à ce que les États-Unis, occupés qu'ils sont à faire la guerre à la Chine se désengagent du Moyen-Orient et laisse la tâche de remplir leur rôle aux Israéliens. Car la stratégie géographique d’Israël, en particulier le plateau du Golan et la Cisjordanie, doit être maintenue afin qu'Israël ait la profondeur stratégique et suffisamment de temps pour mobiliser ses forces en cas d'agression. Sans une présence perceptible des USA, cette profondeur stratégique tend à se perdre, tant est grand l'encerclement d'Israël par les forces hostiles. Aussi une projection de cette profondeur sur le plan maritime et intégrer Israël dans le golfe Persique est périlleuse même si le Congrès finit par nous livrer des F-22. »

Tout ceci donne entièrement raison au conseiller spécial du haut commandant de la Force Qods, le général de corps d’armée Qassem Soleimani assassiné le 4 janvier 2020 par les États-Unis à Bagdad. Le général Ahmad Karim-Zadeh écrit : « Il semble parfois que les États-Unis assistent toujours leurs alliés dans la région mais à vrai dire, ce retrait Us, il a eu lieu depuis longtemps. Le front de la Résistance a fait preuve d’une telle puissance et capacité que lorsque Trump s'est rendu en 2019 à Aïn al-Asad, il n'a pas pu s'empêcher de dire : « Après avoir dépensé si bêtement 7000 milliards au Moyen-Orient, il est temps à présent de commencer à investir dans NOTRE pays. »

Et le général d'ajouter: « Le front de la Résistance a cumulé victoires et gains stratégiques dans la région au point d'avoir à dire le dernier mot, et ce, dans tous les dossiers. Les États-Unis se sont retirés depuis longtemps du Moyen-Orient. A part quelques bases parodiques, on n'en voit plus aucune trace. Bases qui rappelons-le, se trouvent en notre ligne de mire. Et la normalisation? Elle renvoie juste à ce retrait US depuis si longtemps débuté. Au fait, les États-Unis veillent à se dérober de cet habit de grande puissance, devenu un fardeau et à trouver un substitut dans la région, un substitut créé, fabriqué et nourri depuis si longtemps et qui s'appelle Israël. La normalisation c'est chercher des pétrodollars des Émirats pour financer Israël qui leur servent de vache à lait. Le seul hoc : Israël est une jambe de bois sur quoi personne ne peut courir », a fait savoir le général Karim-Zadeh. "Cette entité que Trump dit avoir introduite dans l'arrière-cour iranienne par la porte de derrière, il se trouvera nez à nez avec l'Iran et ce ne sera pas une partie gagnée". 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV