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Le tournat "balistique" en Syrie: l'axe Turquie-Israël saura faire face aux missiles "syriens" à coup de drones?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Frappe russe sur le QG du groupe terroriste de Faylaq al-Cham, à Idlib. ©Avia.pro

Cette frappe au missile Iskandar russe de 3 800 kg et d'une portée de 300 km qui s'est abattu le lundi 26 octobre comme une tonnerre sur la parade des terroristes de Faylaq al-Cham, milice qui se revendique partout où l'occasion se présente du Sultan d'Ankara, Erdogan, provoquant la mort de quelques 100 mercenaires pro-Turquie, a porté évidemment un message "incendiaire" : "Assez de girouette militaire et politique! Tout peut changer en un quart de tour pour la Turquie!" Reste à savoir si ce spectaculaire tir d'Iskandar, très rare en Syrie en 10 ans de guerre en Syrie auquel précédait, une frappe aux missiles de la Résistance contre là encore les camps de recrutement et d'entraînement de terroristes dans le sud d'Idlib, située plus précisément à Morek suffira ou pas à ramener le Sultan à la raison. En effet, à l'heure qu'il est, la Turquie continue à consolider le corridor de trafic de terroristes depuis Idlib vers le Haut-Karabak, presque désormais aux mains de Bakou et ce, pour en faire une zone de tension permanente contre la Russie et l'Iran.

Le missile Iskandar qui a pulvérisé le QG des terroristes pro Erdogan qui selon l'analyste d'Al-Ahed, Hessam Talib, "ne jurent que par le nom d'Erdogan" au contraire d'Al-Nosra qui lui, se dit uniquement proche du Sultan, a succédé de peu une rencontre entre le ministre russe de la Défense, Choïgou et son homologue turc Akkar. Selon les sources russes, la rencontre a tourné court le Turc ayant refusé l'arrêt du conflit au Haut-Karabakh, ou encore un retour à la table du dialogue. Les "105 morts et blessés" dans les rangs de Faylaq al-Cham est le prix de l'obstination turque à vouloir déplacer, coûte que coûte le feu du conflit de la Syrie tantôt vers l'Afrique du Nord tantôt vers le Caucase du Sud, à piéger pour le compte de l'OTAN et Israël, la Russie ou encore la Résistance. 

Et le coût continue à s’élever : ce mercredi, Al-Masdar News a rapporté un autre coup dur anti Erdogan signé la Défense russe : le commandant en chef de la brigade Hamza, milice à la solde de la Turquie aurait été tué dans le conflit en cours dans la région du Karabakh. Adel al-Shaher, connu sous le nom de guerre «Abu Shaher», aurait ainsi été éliminé alors qu'il combattait pour les forces armées azerbaïdjanaises dans le pays. Et Al-Masdar d'ajouter : « Al-Shaher a pris part à plusieurs batailles au fil des ans à l'intérieur de la Syrie, alors qu'il dirigeait la division Hamza dans la partie nord du pays. Sa mort dans le conflit en cours au Karabakh s'avérera être une perte majeure pour la division Hamza et pour les terroristes soutenues par la Turquie en Syrie. Il convient de noter que la division Hamza est l'une des plus grandes factions au sein de l'Armée nationale syrienne (ANS) soutenue par la Turquie, qui opère dans les gouvernorats du nord de la Syrie. Au train où vont les événements, il se peut donc que le "Sultan" finisse par manquer de "mercenaires".

Toute la semaine des informations relayées par les médias russes ont fait état de l'arrivée des vols militaires à Hmeimim, base aérienne transformée visiblement en QG des opérations Syrie-Russie-Résistance à la fois au Levant et au Caucase du Sud. Outre des informations concernant le déploiement sur la base de nouveaux armements russes tels que l'« Armata », le « Kurganets », ou encore des systèmes de défense aérienne modernisés, il semblerait que le missile Iskandar ait été tiré depuis ce site. Mais la Turquie pourra-t-elle tenir face à une guerre qui sortirait du cadre des seules frappes aériennes pour entrer dans une phase balistqiue? Les attaques presque intermittentes à Morek et à Idlib indiquent un tournant balistique majeur contre quoi l'axe USA-OTAN et leurs drones Harop ou Beyraktar sauraient difficilement tenir. Les Américains en savent quelque chose, eux qui continuent même après les révélations récentes de la présence de leurs émissaires dans la capitale syrienne, à frapper à la porte d'Assad voire à envisager un vrai retrait d'al-Tanf. Quant à Erdogan il est en quête de nouveaux mercenaires et on dit que l'affaire Parly en France n'est pas étrangère non plus à ce besoin diabolique de "radicaliser" pour mieux "asservir". 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV