Un journal israélien citant une source proche du prince héritier saoudien a écrit que Mohammed Ben Salmane souhaitait normaliser les relations avec le régime sioniste, mais qu’il craignait la réaction de l'Iran, du Qatar et du peuple saoudien.
Selon le journal Haaretz, l'héritier saoudien Mohammed ben Salmane [MBS] aurait déclaré lors d’une rencontre avec le milliardaire «israélo-américain» Haim Saban qu'il n'aurait pas pu rejoindre l'action commune de ses voisins Bahreïnis et les Émiratis dans leur normalisation de leurs relations avec l'entité sioniste, parce que cela me ferait « tuer par l'Iran, le Qatar et mon propre peuple ».
Le milliardaire Saban, connu pour être un fervent donateur du Parti démocrate, a déclaré que le prince héritier MBS lui avait récemment transmis les menaces de mort auquel il était confronté. Selon lui, Riyad ne peut pas rejoindre les Émirats arabes unis et Bahreïn pour normaliser ses relations avec Israël.
Selon Haaretz, Saban a révélé les remarques de MBS lors d'une interview avec le membre du Congrès démocrate Ted Deutch qui a eu lieu en marge d'un événement de campagne en ligne intitulé « Sécurité et prospérité d’Israël dans une Maison blanche de Biden » mercredi.
Haaretz n'a pas mentionné quand Saban et ben Salmane se sont rencontrés, mais a écrit qu'il (Saban) était l'un des rares démocrates présents lors de la signature de l'accord de normalisation entre Bahreïn et les Émirats arabes unis avec Tel-Aviv.
Peut-être que MBS craint d'être tué par son propre peuple après que celui-ci l'ait tant réprimée par le biais de moyens en violation totale des droits de l'Homme. Il semble que MBS craigne que le public saoudien réprimé, las des crimes horribles du jeune prince, attende la bonne opportunité de clouer le dernier clou de son cercueil.
Le West Asia Research Institute de Washington a écrit dans un récent rapport que l'engagement du roi d'Arabie saoudite en faveur de la paix israélo-arabe (paix contre la terre) sur la base de l'Initiative arabe de Riyad en 2002 est l'un des obstacles à la normalisation des relations entre l'Arabie saoudite et le régime de Tel-Aviv.