Depuis le 21 juillet, date à laquelle l'armée de l'air sioniste a eu le malheur de frapper le sud de l'aéroport de Damas, quitte à se heurter de plein fouet à la riposte prompte et puissante des batteries de missiles Khordad-3, alias " tueur de Global Hawk", cela ne s'était plus produit, Tel-Aviv en ayant fait une raison pour mettre d'abord de l'eau dans le vin de sa prétendue campagne de "guerre dans la guerre", avant de prendre la sage décision- pour une fois- ne plus envoyer ses F-16 dans le ciel du sud du Liban frapper la Syrie.
Rappelons d'ailleurs que les missiles Sayyad tirés ce 21 juillet 2020 à partir des batteries de Khordad-3 et qui se sont mis soudain à survoler le QG de l'armée sioniste au Golan sous les yeux ahuris des commandants israéliens qui suivaient leur trajectoire vers le nord d’Israël, ont poussé à ce que le raid du 21 août se fasse non plus depuis le ciel du nord du Liban, mais bel et bien à partir d'al-Tanf, cette base militaire que l'Amérique occupe sur les frontières Syrie-Jordanie-Irak et autour de quoi elle a fixée un périmètre "sécuritaire".
Or ce mardi, alors même que le conflit au Caucase sud se poursuit tant bien que mal puisque l'axe Turquie/Israël n'accepte pas encore une fois de se rendre à l'évidence et de s'avouer vaincu, un autre face-face Israël/Iran vient d'avoir lieu. Ce mardi matin, un drone kamikaze de type "Harop" qu'on parie avoir été piloté par les officiers sionistes a tenté de s'infiltrer dans le ciel iranien depuis la République en guerre d’Azerbaïdjan avant d'être intercepté puis abattu. C'est dans les champs agricoles de Pars Abad, un village de la province d'Ardebil que son épave a été retrouvée. Pour un Iran qui s'apprête à accueillir à bras ouvert la levée de l'embargo sur la vente de ses armes, c'est forcément une très bonne nouvelle. Surtout que les alliés de l'Iran au sein de l'axe de la Résistance, que ce soit en Syrie, en Irak, au Liban ou au Yémen, attendent ce moment intensément.
Depuis le début du conflit Bakou-Azerbaijan que l'axe US/OTAN/Israël a déclenché rien que pour créer un couloir de transite de terroristes depuis la Syrie ou la Libye vers les frontières iraniennes, russes et chinoises, il s'agit du second drone azerbaïdjanais à avoir été abattu. Et dire que lundi, la presse golfienne bassinait les oreilles du monde en faisant état avec fracas de l'imminente visite d'une délégation israélienne à Bahreïn où il s'agit de parler économie mais surtout de coopération militaire. L’ancien ministre israélien des Communications, Ayub Kara qui devrait conduire cette délégation, sans doute à bord d'un avion qui par crainte des missiles de la Résistance yéménite capables très aisément de le viser, puisque le ciel du sud saoudien est totalement exposé, ne risquerait pas de s'afficher sur les cartes aériennes, a dit que les hommes d'affaires l'accompagneront pour discuter des opportunités d'investissement à Bahreïn, surtout dans le domaine de l'alimentation, de l'agriculture, de la médecine et de la recherche.
Cependant on sait que le sioniste viendrait surtout appuyer le mini royaume dans le secteur de "sécurité" et de "cyber sécurité", c'est à dire à l'effet de créer une base de cyberattaque contre l'Iran : « La paix avec le monde arabe a de nombreuses dimensions ; la coopération économique et commerciale. La coopération dans les secteurs, technique et cyber, font partie de cette paix », a-t-il d'ailleurs déclaré dans une interview au journal Bahreïn Al-Ayyam. Mais Ayyam pourra-t-il apporter quelque chose de plus à al-Khalifa que ce que lui ont apporté les USA?
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Il y a tout lieu de s'en douter : la Ve flotte US à Bahreïn avec ces exercices navals récurrents et ses USS Nimitiz et autres flottes de guerre n'ont pas été capables de sécuriser le trône des Al-Khalifa. Comment Israël, encerclé du Nord au Sud saurait-il le faire?
En termes de caution sécuritaire, l'entité sioniste en est à chercher lui-même des appuis, vu les colossaux revers qu'elle ne cesse de subir : depuis le juillet 2010, les forces israéliennes sont en état d'alerte sur le front front Nord et tout ce sans que le Hezbollah ait tiré un seul missile. Tout ce qu'a fait la Résistance libanaise a été de "promettre une vengeance". Or même le début des négociations gazières indirectes entre l'entité et le Liban en quoi beaucoup voient surtout un méga piège tendu par la Résistance à l'axe US/Israël, n'a pas aidé à ce que cet état d'alerte soit levé, un état d'alerte qui s'éternise. Cela veut dire que l'entité dont Bahreïn et Émirats attendent l’assistance en échange des millions de dollars qu'ils iraient lui injecter est non seulement militairement, mais aussi "en termes de renseignement" à plat. Sinon comment expliquer qu'un pays (Israël)" qui traîne la réputation d'être "producteur en masse de drones de reconnaissance", et qui, plus est, dit avoir un appareil de renseignement à toute épreuve, ait autant de possibles opérations d'infiltration des commandos du Hezbollah?