Selon l’agence de presse Fars News, le chef de la division de recherche du renseignement militaire israélien, le général de brigade Dror Shalom, a insisté dans une interview accordée au journal israélien Yediot Aharonot sur la nécessité de faire toujours pression sur la République islamique d’Iran.
Réagissant aux dernières évolutions dans la région et aux États-Unis, le général de brigade israélien Dror Shalom a déclaré : « Il n’a pas encore été prouvé que le retrait américain de l’accord nucléaire avec l’Iran a nécessairement été bénéfique pour Israël », rapporte The New Arab, un média panarabe dont le siège est à Londres.
Réitérant les allégations selon lesquelles « l’Iran est la plus grande source de danger contre Israël parce que ce pays est la source des capacités grandissantes du Hamas, du Jihad islamique et du Hezbollah au Liban », cette autorité militaire israélienne a ajouté : « Une fois que l’Iran aura la puissance nucléaire, il sera très hostile envers nous ».
« L’Iran est en mesure de se doter d’une capacité nucléaire dans l’espace de deux ans, qui se profile à partir du moment de la signature du potentiel compromis, un délai pas très long », a encore déclaré Dror Shalom. « Cela m’inquiète parce que si l’Iran a une bombe atomique. L’ensemble des évolutions sera contre nous », a-t-il commenté.
Shalom a également évoqué à cette occasion les récentes allégations sans fondement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, selon lesquelles le Hezbollah disposait d'une usine d’armes à proximité de « dépôts » de carburant à Beyrouth, qui pourrait, d’après lui, causer une « nouvelle tragédie » en cas d’explosion pour prétendre que ces accusations ont mis le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah dans l’embarras.
Les allégations contre le mouvement de la Résistance libanais, réitérées par la bouche du général israélien interviennent alors que la personne de Seyyed Hassan Nasrallah, a autorisé quelques heures à peine après les accusations sans fondement de Netanyahu, à tous les médias d’entrer dans la région, de voir de près le site et d’en montrer les vidéos au monde pour que ce dernier saisisse qu’aucune roquette ni d’autres équipements militaires n’y existent. Poursuivant ses allégations qui démontrent une nervosité paranoïaque de l’appareil militaire israélien, le général de brigade Dror Shalom, a prétendu que les agissements du régime de Tel-Aviv avaient pu empêcher le Hezbollah de développer des missiles balistiques.
« Le Hezbollah met le Liban sur un “baril de poudre à canon”. Sachez également que le mouvement est dépendant de l’Iran », décrypte-t-il. Il a également affirmé que le Hezbollah était sous pression à l’intérieur du Liban. « Il s’agit d’une question qui a affaibli la position du pays et que cela pourrait conduire le Hezbollah à l’erreur », a-t-il encore analysé.
Ce verbiage anti-Hezbollah intervient, alors que le représentant libanais au Conseil des droits de l’homme de l’ONU avait précédemment décrit le mouvement de la Résistance comme faisant « partie intégrante de la volonté libanaise » en réponse aux fanfaronnades du représentant du régime sioniste contre le Hezbollah.
Toutes ces déclarations interviennent alors que le régime israélien, confronté à une crise intérieure sans précédent, est « au bord de l’effondrement complet », comme l’a averti un ministre démissionnaire.