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Zoom Afrique du 19 septembre 2020

Burkina Faso: la France, pompier pyromane

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L’actualité en Afrique :

  • Le Niger demeure le premier client du Bénin dans la CEDEAO
  • Une équipe médicale chinoise part pour la Sierra Leone
  • Bénin : 500 ménages ruraux raccordés au réseau électrique national dans l’Ouémé et le Plateau

 

Les analyses de la rédaction :

Burkina Faso : la France, pompier pyromane

Depuis que le Burkina Faso, ce pays stratégique du Sahel situé dans la zone des trois frontières, a plaidé en 2019 pour une force asymétrique pour lutter contre l’insécurité et que les forces armées burkinabées ont pris en main le contrôle des territoires des pays, et ce, au grand malheur de la force néo-colonialiste, cette dernière tente tous les plans pour obtenir ce qu’elle n’a pas pu avoir au Niger, en Centrafrique et même dans un Mali déstabilisé par leur coup d’État spectacle.

La diabolisation de l’armée, les attaques terroristes par leurs agents interposés sur le territoire burkinabé et le pillage de ses ressources naturelles, n’ont nullement contribué à pousser le peuple et le gouvernement burkinabé à agir tel que souhaitait la force d’occupation.

Un dernier espoir : les élections législatives et présidentielles de novembre 2020.

Dans un article publié par le média d’occupation Le Monde, l’auteur met en garde contre l’incapacité du gouvernement et des instances concernées à établir la sécurité dans certaines régions du pays, et donc l’impossibilité de la tenue des élections dans ces régions.

L’instabilité et la présence des terroristes sont citées comme les principales raisons de l’impossibilité de la tenue des élections dans ces régions.

« Comment accéder aux villages en “zone rouge” ? Comment y assurer la sécurité des candidats et des électeurs ? », s’interroge l’auteur de l’article.

Une information publiée très peu après cet article nous donne la réponse : « L’Ambassade de France au Burkina a signé, le jeudi 17 septembre 2020, avec la société Civile pour l’Observation Domestique des Élections (CODEL), une convention de subvention, dans le but de soutenir le processus électoral. A cet effet, le projet “Appui à l’observation citoyenne des élections 2020 au Burkina Faso” porté par la Convention des organisations de la société Civile pour l’Observation Domestique des Élections (CODEL) va bénéficier, d’un appui financier à hauteur de 231 250 000 F CFA. »

On comprend donc mieux l’objectif de la mise en question de la tenue des élections au Burkina Faso : c’est la France qui devrait venir en aide au Burkina Faso pour assurer la sécurité et la légitimité des élections !

Ce scénario est du déjà vu et ce n’est pas le peuple burkinabé qui va tomber dans ce piège. Diaboliser le gouvernement et l’armée afin de justifier sa présence ; c’est le scénario préféré de la force d’occupation. Mais le peuple burkinabé n’est pas dupe et ne se prêtera pas au jeu occidental.

 

Corne de l’Afrique : une lutte armée contre les USA ?

Une lutte armée contre la présence américaine est-elle en train de se développer dans la Corne de l’Afrique et notamment au Kenya et en Somalie ?

L’armée américaine semble avoir compris cela et elle a demandé aux nouvelles autorités de mener des frappes de drones armés contre des combattants d’al-Chabab liés à al-Qaïda dans certaines parties de l’est du Kenya, ce qui pourrait étendre la zone de guerre de l’autre côté de la frontière depuis leurs sanctuaires en Somalie, selon quatre responsables américains.

« Les nouvelles autorités, qui doivent encore être approuvées par le secrétaire à la Défense Mark T.Esper puis par le président Trump, ne signifient pas nécessairement que les États-Unis commenceront à mener des attaques de drones au Kenya. Néanmoins, ils autoriseraient l’Africa Command, dans certaines circonstances, à étendre la guerre des drones antiterroristes à un autre pays », lit-on dans un article publié par News-24.fr.

Il semblerait que depuis l’attaque contre une base militaire au Kenya qui abritait des troupes américaines, beaucoup de choses ont changé sur les frontières du Kenya et de la Somalie.

On se rappelle qu’après cette attaque spectaculaire, les États-Unis se sont précipités à démentir tout lien entre l’Iran et l’attaque qui a visé le 5 janvier dernier une base américaine à Simba au Kenya et qui a coûté la vie à trois militaires américains dont un général de brigade et pas des moindres. L’Africom ou commandement US en Afrique a tout de suite confirmé noir sur blanc que « les Chebab », étaient les responsables de cette attaque.

De plus, il n’est caché à personne que ces mêmes Chebab, tout comme les éléments de Daech ou d’al-Qaïda ne sont que des agents interposés de ce même axe occidental, afin de justifier leur déploiement en Afrique comme au Moyen-Orient.

Le rapprochement du Kenya avec l’axe de l’Est, la présence grandissante de la Chine dans la Corne de l’Afrique et la formation d’une lutte armée contre la présence américaine dans cette partie de l’Afrique... l’Oncle Sam a de quoi s’inquiéter.

 

Afrique du Sud : la position anti-US se réaffirme

Les services de sécurité sud-africains ont affirmé, vendredi 18 septembre, n’avoir aucune preuve que l’Iran projette d’assassiner l’ambassadrice américaine à Pretoria. Selon le site d’informations Politico, qui cite dans un article publié dimanche deux responsables américains sous couvert d’anonymat, les services de renseignement aux États-Unis pensent que le gouvernement iranien envisage de tenter d’assassiner l’ambassadrice en Afrique du Sud, Lana Marks, une proche de Donald Trump.

« A l’heure actuelle, les informations ne sont pas suffisantes pour étayer l’allégation selon laquelle il y a une réelle menace contre l’ambassadrice des États-Unis en Afrique du Sud », ont déclaré les services de sécurité sud-africaine dans un communiqué. Le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé lundi des accusations « sans fondement », dénonçant des « méthodes répétitives et immondes pour créer un climat anti-iranien sur la scène internationale ».

De plus, dans un appel téléphonique, vendredi, avec le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki, la ministre des Affaires étrangères de la République sud-africaine, Nalidi Bandor, a réaffirmé le soutien de son pays à la cause palestinienne et a affirmé la position ferme de l’Afrique du Sud jusqu’à l’établissement de l’État palestinien avec sa capitale Qods.

Elle a souligné que toute initiative qui porte atteinte à la reconnaissance du droit palestinien n’aboutira pas, soulignant que son pays ne soutiendra aucune initiative allant à l’encontre des droits des Palestiniens.

Al-Maliki a également évoqué la trahison des pays arabes qui ont oublié leurs obligations envers l’initiative de paix arabe et qui se sont dirigés vers la normalisation avec la puissance occupante avant que cette dernière se retire de tous les territoires palestiniens et arabes occupés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV