Les Russes ont infligé les premiers cas de "commotion cérébrale" aux militaires US! On se rappelle fort bien comment aux premiers jours du janvier 2020, le CGRI, en prenant pour cible de ses missiles Fateh-313 et Qiam, la base américaine à Aïn al-Asad en Irak a provoqué des cas aigus de commotion cérébrale chez une centaine de militaires US, terme que plus d'un analyste militaire estime être un euphémisme que l'armée US utilise pour déguiser ses morts.
Moins d'une semaine après la mort d'un haut général de l'armée russe en pleine mission à Deir ez-Zor où les supplétifs daechistes du Pentagone continuent à s'infiltrer depuis Homs et partant d'al-Tanf voisin, la première attaque militaire russe contre les forces d'occupation US vient d'avoir lieu.
Force est de constater que l'attaque terroriste d'il y a quelques jours à Damas laquelle a visé le grand gazoduc transitant du gaz égyptien et jordanien, plongeant dans sa foulée, Damas, Homs, Hama et la côte ouest dans l'obscurité, a été la goutte qui a fait déborder la vase, la Russie ne pouvant plus désormais écarter une pareille attaque ni contre ses bases ni contre ses forces, surtout que l'OTAN continue à amasser ses troupes sur la côte libanaise sous prétexte d'assister humanitairement le Liban, victime de la double explosion du 4 août sur quoi la Russie sait visiblement bien plus de choses qu'elle n'en a l'air. Après tout, les satellites russes fonctionnent à plein régime dans le ciel de la Méditerranée et le Liban, comme l'a déjà souligné le président libanais, tend à croire que le nitrate déposé à Beyrouth n'a pas été le déclencheur de la double déflagration, mais son accélérateur.
Vendredi dernier, la force navale russe et syrienne ont d'ailleurs lancé une méga-manœuvre navale à Baniyas comme pour rappeler qu'un débarquement US/OTAN au Liban ne les laisserait pas indifférentes ni non plus ces convois d'armes et d'équipement que les USA continuent à envoyer sur la rive est de l'Euphrate depuis l'Irak, même si quand ils sont ciblés par les tribus antiaméricaines désormais armées de Deir ez-Zor et de Hassaké. Bref, la scène de guerre US/Russie qui vient d'avoir lieu au nord-est avec en amont "quatre commotions cérébrales" infligées aux troupes US, s'inscrit parfaitement dans la logique des choses.
La Russie a-t-elle décidé de s'en prendre aux forces US, avant que le bilan de ses pertes ne s'alourdisse, un nouvel incident ayant visé mardi ses forces sur M4?
Commentant le 26 août ce 1er clash USA/Russie, les sources anonymes américaines affirment que "quatre forces spéciales US à bord d'un véhicule blindé avaient été blessés après avoir heurté un convoi militaire russe dans le nord-est de la Syrie". Ces sources anonymes disent encore que l'incident s'est produit lorsqu'un véhicule russe est délibérément entré en collision avec l'un des véhicules blindés américains. Le nombre "quatre commotions cérébrales" fait d'ailleurs débat, d'autres sources US consultées par la revue militaire US The Drive ayant évoqué plusieurs soldats US blessés.
Videos taken by the Russian MoD's Zvezda TV channel of the abandoned US base near Manbij. Russian journalists were escorted to the base by Russian military police.https://t.co/tymCrxk2M0 pic.twitter.com/5N3xolmlXO
— Rob Lee (@RALee85) October 19, 2019
Mais à regarder de plus près les vidéos tournées visiblement à dessin par les Russes, la confrontation va au-delà d'une simple collision ayant tourné mal un hélicoptère de combat russe, parti visiblement de la base aérienne de Qamichli et volant à très basse altitude, seconde des véhicules blindés de l'armée de la Russie dans une opération parfaitement coordonnée qui cible très précisément les forces US tandis qu'un autre blindé russe percute les Américains sur fond d'une course poursuite visiblement à l'avantage de la Russie.
The Drive qui revient sur le face-à-face, s'alarme de deux choses : primo, le véhicule américain qui a été pris pour cible d'une opération conjuguée air-sol est de type MaxxPro qui résiste aux mines et aux embuscades (MRAP), ce qui n'aide pas à comprendre comment les soldats ont été blessés et secundo, l’utilisation d’un hélicoptère pour disperser des personnes au sol est potentiellement dangereuse notamment pour le risque élevé d’endommagement par des débris d’objets étrangers.
It is believed US troops were injured during this incident. pic.twitter.com/Twf4kEw31E
— Status-6 (@Archer83Able) August 26, 2020
En tout état de cause, l'incident a été une première et bien grave pour que le chef de l'état-major US appelle son homologue russe : « Quelques heures après l’incident, le chef de l'état-major interarmées américain, Mark Milley, a téléphoné à son homologue russe, Valery Gerasimov. L'armée américaine n'a pas fourni de détails sur le contenu de l'appel téléphonique, mais il est possible que les deux parties aient discuté du récent incident dans le nord-est de la Syrie. Depuis que les États-Unis ont décidé de viser directement les forces russes par Daech interposé, il est difficile pour le Pentagone d'assurer la sécurité de ses troupes. À Deir ez-Zor tout comme à Hassaké ou encore à al-Tanf, le bilan de "forces US atteintes de commotion cérébrale risque de monter en flèche dans les semaines à venir".