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Syrie : Le chef des opérations héliportées US en Syrie tué! Les opérations anti US s'amplifieront

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les missiles tirés en 2018 par le CGRI contre le QG des terroristes de Daech à Deir ez-Zor. ©AFP

L'officier américain que les forces de la Résistance ont liquidé mardi 3 avril à al-Suwar à Deir ez-Zor, soit à quelques kilomètres d'Abou Kamal/Qaëm a été un trop "gros bonnet" à en juger le démenti catégorique du porte-parole de la dite coalition anti-Daech en Irak (et pas en Syrie) qui a affirmé juste après l'annonce de la mort de l'intéressé que l'information était un pur mensonge!

L'officier qui selon des sources locales avait supervisé quelques heures avant sa mort l'une des plus grandes opérations de largage de munition à al-Omar à Deir ez-Zor, aurait été en effet, le commandant du réseau chargé d'héliporter les chefs terroristes daechistes de Syrie en Irak. Rappelons qu'il y a quelques jours une opération d'héliportage de chefs terroristes de Daech, détenus à al-Chouiran à Hassaké a eu lieu à destination d'al-Anbar et plus précieusement de la base US à Aïn a-Asad, opération déguisée par les médias mainstream en "mutinerie anti-Covid-19". Ceci veut dire que l'axe de la Résistance a fait franchir un palier dans sa lutte contre l'occupation US et qui à l'heure qu'il est, elle a bien intensifié son action anti-US sur les frontières syro-irakiennes, sans attendre qu'Idlib soit libérée.  

A vrai dire, le Pentagone avait bien pressenti ce retournement de la situation, d'où ses menaces de frappes contre les alliés irakiens de l'armée syrienne ou encore ce départ précipité de ses troupes du point de passage de Qaëm/Abou Kamal, départ ou mieux dit fuite qui a significativement facilité le transit via cette route stratégique Iran-Irak-Syrie-Méditerranée pour le blocage de laquelle les Américains ont tout fait jusqu'à assassiner le général Soleimani.

Peu d'analystes ont vu à travers le retrait US de Qaëm, l'écho de la stratégie gagnante de la Résistance qui consiste désormais à "booster les opérations asymétriques contre les forces US". Mardi deux villages syriens, situés plus au nord à Hassaké, ont décidé de barrer la route aux soldats américains. Appuyés par l'armée syrienne, ils en étaient presque à ouvrir le feu sur les GI's. « Les habitants du village de Kharab Asqar à Qamichli, située dans la province de Hassaké, soutenus par les troupes de l'armée syrienne, ont empêché des militaires américains d’entrer dans leur village avant de les forcer faire demi-tour. Pour peu, ils auraient même leur tiré dessus. Idem dans le village Hamou, à la périphérie de Qamichli, qui ont fait reculer mardi les Américains. Il s'agit d'un troisième face-à-face Hamou/USA, pour l'heure non-armé mais qui ne tardera pas à tourner à la résistance armée de la population contre les forces US. D'ailleurs certaines informations font état des centaines voire des milliers de "volontaires" ayant déjà rallié les groupes de la Résistance. Mais jusqu'où les USA pourront-ils tenir?

Surtout que les Américains continuent à chercher à "faire place nette" à Deir ez-Zor sous le masque de Daesh. Mardi 7 avril, rapporte le site prensa-latina, les terroristes daechistes ont tué "huit civils dans les environs de la ville de Badiyat al-Tibni, au nord-ouest de  Deir ez-Zor. Les terroristes ont attaqué les habitants alors qu'ils travaillaient dans des champs agricoles d'al-Tibni. L'attaque est partie des "régions frontalières avec l'Irak" où sont positionnées "les troupes américaines". Daech que l'Amérique soutient depuis sa base à al-Tanf a aussi revendiqué mardi sur son website d'informations Amaq un autre assassinat, celui de Silwan al-Jundi, membre du parti présidentiel, dans la ville de Nawa dans la banlieue de Deraa, signe que militairement affaiblis, les USA n'ont d'autre choix que de procéder à des "assassinats ciblés", le temps des frappes aériennes ayant révolu.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV