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Maghreb Press du 4 mars 2020

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Maghreb Press du 4 mars 2020

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  • Algérie

- Face au péril USA/OTAN, Damas s'allie à Haftar. Alger réagira ?

La guerre turque contre Idlib, ce n’est pas seulement une tentative de conquête territoriale ou, comme tendent d'insinuer les analystes, le retour sanglant d’un impossible rêve impérial. C’est le projet d’extension d’une dynamique de guerre, déclenchée en 2011, à l’Afrique du Nord avec pour objectif d’atteindre les pays « amis de la Résistance ».

Alors que Haftar et ses troupes à l’est de Tripoli font partie de ce projet, la folie « néottomane » en est l’âme même. Car c’est sous couvert turc que le trio USA/OTAN/Israël avance en Méditerranée orientale, là où il y a du gaz entre autres. C’est sans doute pour contrer cette offensive conjuguée que Damas a choisi de se lier à Haftar, l’homme fort de l’Est libyen. Il y a deux jours, son vice-Premier ministre a qualifié la Turquie d’ennemi commun de la Syrie et de la Libye en se demandant: « Que fait la Turquie en Syrie et en Libye ? »

Le président Bachar Assad a reçu, ce mardi 3 mars, une délégation libyenne co-présidée par Abdul-Rahman al-Ahiresh, vice-Premier ministre du gouvernement de l’Est libyen et Abdel-Hadi Ibrahim Al-Huwaij, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Il y a dans cette visite évidemment l’empreinte russe, partie qu’on sait, fournit arme et soutien à Haftar. 

L’entretien a porté sur les derniers développements en Syrie et en Libye et la bataille que les deux pays mènent « contre le terrorisme » ; l’ingérence étrangère sous toutes ses formes a figuré en bonne place au menu des discussions.

Les deux parties ont affirmé que la guerre contre le terrorisme déterminera le sort de la région face aux complots que certains pays fomentent avec à leur tête Ergodan qui instrumentalise le terrorisme pour leurs propres intérêts politiques. Les deux parties ont également discuté de la coopération bilatérale dans tous les domaines, et souhaité l’échange des représentations diplomatiques. On a aussi parlé de la réactivation des relations et des liens qui unissent les deux « peuples frères ». Le vice-Premier ministre du gouvernement de l’Est libyen a affirmé que sa rencontre avec le président syrien a été « une opportunité historique ».

« L’accueil réservé par le président Assad a été très chaleureux. Nous l’attendions certes. Il est un patriote qui donne de l’importance aux questions du monde arabe, dont et surtout la Syrie. Il nous a dit qu’il savait tout au sujet de la Libye et que ce qui s’y passe en ce moment s’inscrit dans le cadre d’un plan anti-Syrie et anti-Libye ; nous sommes témoins d’attaques sauvages de la part de la Turquie dirigée par Erdogan qui rêve de revivifier l’Empire Ottomane ; mais cela ne se réalisera jamais. »

C’est cette promesse qui unit Damas et Haftar. Rien de plus. Certaines voix recèlent à travers cette coopération une reconnaissance de facto d’un démembrement de la Libye par la Syrie. Oui, mais à condition qu’Erdogan gagne. D’autres y voient plutôt un acte symbolique et un message à l’adresse des pays amis de la Résistance en Afrique du Nord. Face à l’entreprise de conquête US/Israël/OTAN, il est temps que l’Algérie et la Tunisie tranchent. 

Source: PressTV

Algérie exportera l’essence à partir de 2021

Les projets de mise à niveau et modernisation des raffineries permettront à l'Algérie d'exporter l'essence à partir de 2021, a indiqué lundi le directeur général de la raffinerie d'Alger, Hassen Boukhalfa. 

L'Algérie qui a produit près de 2,7 millions de tonnes d'essence en 2019 a dû importer ce carburant pour satisfaire les besoins du marché nationale qui avoisine les 4 millions de tonnes, mais avec la montée en cadence des capacités des raffineries du nord qui ont fait ces dernières années l'objet de réhabilitation, le pays devrait atteindre l'autosuffisance en 2020 et produire des excédents destinés à l'exportation à partir de 2021, explique le même responsable. 

Les capacités de production vont encore augmenter avec la mise en service de la nouvelle raffinerie de Hassi Messaoud (Ouargla) en 2024, précise M. Boukhalfa lors de la cérémonie d'inauguration des nouvelles installations de la raffinerie d'Alger, tenue en présence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad. 

Selon les prévisions de Sonatrach, l'Algérie devrait produire en 2026 environ 7 millions de tonnes dont 2 millions de tonnes destinés aux marchés extérieurs, a-t-il ajouté. 

Quant au gasoil, l'Algérie continuera toujours à importer ce type de carburant jusqu'à 2023, avant d'entamer ses premières exportations en 2024 à la faveur de la mise en service de la raffinerie de Hassi Messaoud. En 2019, la production de gasoil algérien a dépassé les 8,5 millions de tonnes alors que sa consommation était de plus de 10 millions de tonnes. 

Ce schéma ne devrait pas connaitre beaucoup de changement durant les quatre prochaines années, mais en 2024 la production nationale augmentera sensiblement à environ 12,5 millions de tonne. Les raffineries algériennes continueront à produire des excédents en 2025 et 2026 avec 4 millions de tonnes consacrées à l'exportation parmi les 16 millions de tonnes produits localement, selon les données présentées par M. Boukhalfa.

Source: capalgerie

  • Tunisie

- "La Palestine n'est pas un terrain vague à vendre" (président tunisien)

En présence de son hôte qatari, Tamim bin Hamad Al-Thani, le président tunisien Kaïs Saïed a été très clair: La Palestine n'est pas un terrain vague à vendre ! C'est une mise en garde contre Israël mais aussi un soutien ferme à la Résistance palestinienne qui vient de mettre au pas à nouveau le régime israélien en moins de 36 heures ! En allusion claire au président US, le président Saïed a souligné que "la Palestine n'est pas soumise au droit immobilier" et que la noble Qods serait la capitale éternelle de la Palestine.

Lors d’une conférence de presse conjointe tenue lundi 24 février avec l’émir du Qatar, le président tunisien a déclaré que la cause palestinienne resterait à l’ordre du jour tant que le peuple palestinien serait exposé à cette "oppression".

" La Palestine n'est pas un jardin ou un terrain à vendre et elle n'est pas soumise au droit immobilier ", a réaffirmé le président tunisien. Et de poursuivre: "La Palestine appartient aux Palestiniens."

Kaïs Saïed a fait de la cause palestinienne l'un des principaux piliers de sa campagne présidentielle. Dans ses précédents discours, il considérait la normalisation avec Israël comme une "grande trahison".

Source: PressTv

- Tunisie : en 2019, les réserves de change ont atteint leur plus haut niveau des cinq dernières années (Banque centrale)

Dans sa dernière note sur les évolutions économiques et monétaires et les perspectives à moyen terme, la Banque centrale de Tunisie fait remarquer que les réserves de change du pays se sont situées à 6,955 milliards $ à fin 2019, soit l’équivalent de 111 jours d’importations.

Après avoir touché le seuil critique de 4,667 milliards $, soit 84 jours d’importations à fin 2018, les réserves de change de la Tunisie ont atteint ainsi en 2019, leur plus haut niveau en valeur durant les cinq dernières années.

La consolidation des réserves de change de la Tunisie s’explique, à l’analyse de la note de la Banque centrale, par certaines raisons au rang desquelles figure l’amélioration de la balance des services et des revenus des facteurs qui a atténué substantiellement l’impact du creusement du déficit commercial sur la balance des opérations courantes.

Ainsi, le solde courant s’est établi à -10 milliards de dinars (environ -3,5 milliards $) soit -8,8% du PIB, après avoir atteint un record historique de -11,7 milliards de dinars (environ -4 milliards $) soit -11,1% du PIB en 2018. Hors énergie, le solde courant s’est mieux comporté comparativement aux années antérieures avec seulement -2% du PIB, contre une moyenne de -5,3% pour la période comprise entre 2011-2018.

Source: Agence Ecofin

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SOURCE: FRENCH PRESS TV