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Idlib : Ankara appelle Moscou pour se sauver la face

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des véhicules de l'armée turque près de Tell Abiad, le 4 octobre 2019. ©AFP

Le ministère turc de la Défense a annoncé qu’un soldat de l’armée avait été tué et quatre autres blessés dans « l'Opération Source de paix », au nord-est de la Syrie.

L’agence officielle turque Anadolou citant un communiqué du ministère de la Défense publié ce samedi a indiqué, l’incident est survenu lorsque le véhicule des militaires turcs a été renversé dans la région de Naba Al-Salam.

Alors que les forces de l’armée turque et les groupes armés à la solde d’Ankara ont commencé des opérations sur les territoires syriens, l’agence d’information Hawar proche des Forces démocratiques syriennes (FDS) vient d’annoncer que celles-ci avaient réussi à arrêter l'avancée des « terroristes de l'Armée nationale syrienne » et des forces turques à la périphérie de Tell Abiad dans la province de Raqqa.

Les FDS ont fait état de la mort de six membres des groupes armés proches de la Turquie dans cette région, ajoute la même source.

Le prétendu « Observatoire syrien des droits de l’homme » installé à Londres a également confirmé cette information affirmant d’après ses sources que les troupes turques « au cours des dernières heures ont évacué leurs positions dans la région du Rif de Tell Abiad, au nord de Raqqa ».

Le 9 octobre 2019, l'armée turque, appuyée par les terroristes de l'Armée nationale syrienne (ex-ASL) avait lancé son opération dans la zone de l'est de l'Euphrate, pour « se débarrasser des Kurdes syriens » et établir une zone de sécurité pour le retour des réfugiés syriens dans leur pays.

Jusqu'à présent, aucun chiffre exact n'a été publié sur les pertes humaines dans les rangs des militaires turques. Deux semaines seulement après le début de l'opération, le 25 octobre, Erdogan a affirmé que sept soldats turcs avaient été tués et quatre autres blessés.

Le ministère turc de la Défense a annoncé lundi dernier que 13 de ses soldats avaient été tués ou blessés lors de l'avancée de l'armée syrienne dans la région d'Idlib, au nord de la Syrie.

Dans ce droit fil, le ministre turc des Affaires étrangères a déclaré jeudi qu’une délégation russe devrait se rendre en Turquie à la suite d'une attaque de l’armée syrienne contre les troupes turques à Idlib.

S'adressant aux journalistes à Bakou, la capitale azerbaïdjanaise, Mevlut Cavusoglu a déclaré que les dirigeants turcs et russes se rencontreraient également, si cela devenait nécessaire.

Cavusoglu a déclaré que ce que la Turquie attend de la Russie, le pays garant du régime syrien, c’"est de mettre fin aux [attaques]" qui ont coûté la vie à "près de 2 000 civils".

Il a rappelé que la Turquie, la Russie et l'Iran travaillent à Ankara, Moscou, Sotchi, Téhéran et Astana pour un cessez-le-feu permanent en Syrie et une solution politique à la crise syrienne.

Lors d’une récente conversation téléphonique, le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue russe Vladimir Poutine ont abordé toutes les questions de manière approfondie et ont confirmé leur détermination à continuer leur coopération, a déclaré Cavusoglu.

« Maintenant, nous attendons une délégation russe. Notre président [Recep Tayyip] Erdogan et le président russe [Vladimir] Poutine se réuniront en cas de besoin. Notre objectif principal est de mettre fin aux conflits. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV