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Zoom Afrique du 22 janvier 2020

Des patrouilleurs US au Cameroun.

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com 

L’actualité en Afrique :

  • Iran-Mauritanie : vers un accord de coopération universitaire
  • Ghana-Nigeria : Travaux du WAPCo sur le gazoduc, légère perturbation en vue au Ghana, Togo, et Benin
  • Kenya : l’exécutif impose une TVA de 16 % sur les produits laitiers importés hors CEA

Les analyses de la rédaction :

  1. Attaque terroriste au Burkina : 36 civils tués dans la province du Sanmatenga

Il est tout de même étrange de voir qu’à chaque annonce d’une « opération spéciale de Barkhane », il y a du sang ouest-africain qui coule... La ministre française des Armées Florence Parly a annoncé lundi à Bamako que de nouvelles opérations militaires seront en cours dans la zone dite des trois frontières (Mali, Burkina Faso, Niger). Ce même jour au Burkina Faso, 36 civils ont été tués dans la province du Sanmatenga dans la région du centre-nord. Comme toujours, « c’est un obscur groupe armé terroriste qui a fait irruption dans les villages de Nagraogo et d’Alamou et qui y a abattu respectivement 32 et 4 personnes » et on ne sait pourquoi. Ou mieux dit on le sait, mais faute d’une censure médiatique dominante on n’ose pas le dire. La force d’occupation punit les Burkina Bé pour avoir exigé son départ et elle le fait par ses agents et ses relais locaux. Car cette rage contre la population civile, qui aurait pu l’avoir à part la parie dont cette population exige son départ ? Après avoir tué les habitants, les assaillants ont aussi incendié une trentaine de motos appartenant aux habitants des localités attaquées. Un premier effet largement recherché, « les populations quittent ces villages pour se réfugier à Kaya, une centaine de kilomètres au nord-est de la capitale ». On se rappelle comment en 2019 la France a agi pour implanter une base au nord du Burkina sur les frontières avec le Mali. Des ponts ont été mystérieusement détruits, des attaques, multipliées. Lundi, la ministre des Armées de l’occupation, Parly disait sans honte : « De nouvelles opérations vont se développer dans les prochaines semaines dans cette zone très particulière des trois frontières (Niger Mali Burkina) », a dit Mme Parly à des journalistes après avoir été reçue avec ses homologues suédois, estonien et portugais par le président Ibrahim Boubacar Keita. Il fallait s’y attendre donc à une telle tuerie. Selon les médias, Parly était en visite dans la sous-région pour mettre en œuvre les conclusions du sommet de Pau (sud-ouest de la France) : « Le message est assez clair : nous voulons poursuivre la lutte contre le terrorisme parce que ce qui se passe au Sahel, l’insécurité qui prévaut au Sahel actuellement, est aussi une insécurité pour nous tous Européens », a-t-elle dit. Traduisons : « la France tuera autant qu’il faut d’ouest africains, pour ancrer définitivement sa présence au Sahel ». Reste à savoir si elle y parviendra.... 

Cameroun : les marines débarquent ? 

Tout en s’ingérant de manière la plus abjecte dans les affaires de l’État camerounais, les États-Unis d’Amérique s’inquiètent pour la sécurité de ce grand pays africain. À preuve : En 2020, la marine camerounaise prévoit de procéder à l’achat de deux patrouilleurs américains de 110 pieds pour accroître sa capacité à patrouiller dans la zone économique exclusive du Cameroun ». C’est une information révélée, mardi 21 janvier, par l’ambassade des États-Unis au Cameroun. La représentation diplomatique se garde pour l’instant de donner les détails de cette opération d’achat de matériel militaire en cours. Elle explique, cependant, qu’il s’agit d’un acte d’une coopération militaire américano-camerounaise qui s’élargit et se renforce, dit l’info citée par agenceecofin qui ajoute : « Parmi les éléments évoqués par les officiels américains pour illustrer ce renforcement, il y a également le rôle des États-Unis au sein du Groupe des amis du golfe de Guinée (G7 ++). Ce groupe coordonne l’appui des partenaires internationaux aux normes de sécurité maritime, comme convenu par les chefs d’État d’Afrique de l’Ouest et du Centre lors d’un sommet à Yaoundé en 2013. Ledit groupe contribue à sécuriser le golfe de Guinée contre les menaces de piraterie, vols à main armée et autres activités maritimes illicites ». Et le texte d’ajouter très bizarrement : « depuis janvier, les États-Unis coprésident avec le Gabon, et pour un mandat d’un an, le secrétariat du G7 ++. Nous sommes fiers de soutenir le Cameroun et la région du golfe de Guinée cette année dans notre rôle de leader du Groupe des amis du golfe de Guinée », se réjouit l’ambassade des États-Unis. L’État camerounais fait -il marche arrière face aux États-Unis ? Une chose est sûre : c’est au nom de l’assistance militaire que le déploiement de troupes commence toujours... 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV