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Netanyahu fait payer l'entité sioniste

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le chef du parti Blanc Bleu, Benny Gantz (centre), s'entretient lors d'une session de la Knesset à Qods, le 11 décembre 2019. ©AP

Un troisième scrutin en un an coûtera plus de trois milliards de dollars à Tel-Aviv, selon des sources israéliennes.

Israël va convoquer de nouvelles élections pour la troisième fois en moins d'un an après la dissolution de la 22ème Knesset par les parlementaires israéliens, mercredi 11 décembre 2019.

De nouvelles élections se tiendront très probablement le lundi 2 mars 2020.

Dans la foulée, le quotidien israélien Yediot Aharonot a rapporté, jeudi 12 décembre, que l’organisation de ce troisième scrutin coûterait plus de trois milliards de dollars à Tel-Aviv d’autant plus que le marché du travail et le secteur privé ont déjà subi d’importants dommages. « Le trésor perdra presque trois milliards de dollars mais c’est le marché de travail qui sera le grand perdant », indique le quotidien avant d’ajouter :

« Selon l’Association des fabricants, chaque journée fériée coûtera presque un demi-million de dollars. En plus, les usines, les commerces et les magasins qui fonctionneront le jour du scrutin devront verser à leurs employés 200% de leur salaire régulier - une dépense qui atteindra des millions de dollars. Les autres salariés se verront accorder un jour de congé aux frais de leur employeur ».

« Outre le budget de la Commission électorale centrale, qui a atteint les 100 millions de dollars lors des dernières élections pour la 22ème Knesset, avec le recrutement de superviseurs et de caméras, il faut considérer un budget de financement des partis qui a dépassé, pendant le dernier scrutin, les 57 millions de dollars », a-t-on appris de Yediot Aharonot.

Ni Benjamin Netanyahu au pouvoir depuis plus de dix ans ni Benny Gantz, son principal adversaire, n'ont réussi à obtenir le soutien d'une majorité d'élus et de former un cabinet inclusif.

Selon la loi, la Knesset disposait de 21 jours pour désigner à la majorité absolue l’un de ses élus – y compris Gantz et Netanyahu – afin qu’il tente à son tour de former une coalition gouvernementale. L’échéance a touché à sa fin hier et le Parlement a été dissout.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV