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Les hommes d’affaires israéliens tentent de piller le pétrole syrien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un membre des Unités de protection du peuple kurde (G) monte la garde alors que des véhicules blindés et des soldats américains patrouillent près d'un puits de pétrole à Rumaylan, dans la province de Hassaké. ©AFP/Archives

Les Forces démocratiques syriennes ont repris leurs opérations aux côtés de la coalition internationale pour combattre Daech.

Les Forces démocratiques syrienne (FDS), dirigées par les Kurdes, « reprennent leur programme de travail conjoint » pour lutter contre Daech et sécuriser les infrastructures dans le nord-est de la Syrie, a déclaré, mercredi 6 novembre, le général kurde, Mazloum Abdi sur son compte Twitter.

Le travail dépendra de « la situation actuelle et des nouveaux développements sur le terrain », a-t-il ajouté.

Le mois dernier, le président américain Donald Trump a été largement critiqué pour avoir donné le feu vert à la Turquie pour lancer son opération militaire contre les combattants kurdes. La décision a été critiquée à la fois par les républicains et les démocrates au Congrès américain, où la démarche de Trump a été considérée comme la trahison d’un allié loyal et d’un rempart contre Daech.

Suite à l’agression turque contre la Syrie, Mazloum Abdi a averti que les FDS ne pourraient pas combattre les terroristes de Daech et que l’armée turque en même temps que ses combattants seraient contraints d’abandonner les prisons qui détiennent des daechistes.

Par ailleurs, un député du Parlement syrien a déclaré que des groupes kurdes comptaient sur les États-Unis et Israël, malgré l’accord qu’ils avaient signé avec le gouvernement syrien, grâce à la médiation de la Russie.

Mohand al-Haaj Ali a déclaré, dans un entretien exclusif avec l’agence de presse russe Sputnik, que des hommes d’affaires israéliens avaient signé un accord avec les Forces démocratiques syriennes pour piller le pétrole du pays.

« Ces groupes trahissent le pays et ils ne font partie d’aucun projet de réconciliation à condition qu’ils changent de cap. La Syrie compte sur une médiation russe à propos du dossier des Kurdes d’autant plus que la majeure partie des Kurdes séparatistes ont abandonné leurs armes ».

Le député syrien a qualifié de « possible » l’intégration des miliciens kurdes au sein de l’armée régulière puisque « tout citoyen syrien a le droit de rejoindre l’armée quelque soit sa religion ou sa tribu ».

« Les prises de position des autorités israéliennes en soutien aux Kurdes sont inadmissibles car elles ne veulent que d’intensifier les tensions en Syrie ».

Mohand al-Haaj Ali a ajouté que ces prises de position de Tel-Aviv étaient loin d’influencer la décision stratégique de Damas de libérer tous les coins du territoire syrien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV