La Corée du Nord demande des garanties de sécurité pour la reprise des négociations nucléaires avec Washington.
La Corée du Nord a demandé ce lundi 16 septembre aux États-Unis de fournir des garanties de sécurité, condition préalable à la reprise des négociations sur l’impasse dans le domaine nucléaire, réduisant ainsi les espoirs au sujet des progrès attendus dans les semaines à venir.
Les négociations entre Pyongyang et Washington sont bloquées depuis que le deuxième sommet entre le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong un et le président américain Donald Trump, s'est achevé sans aucun accord en février.
Les deux hommes ont convenu lors d'une réunion impromptue tenue en juin dernier dans la zone démilitarisée divisant la péninsule coréenne de reprendre le dialogue au niveau opérationnel. Pyongyang a proposé la semaine dernière de tenir ces discussions à la fin du mois de septembre, une décision jugée "encourageante" par Washington.
Mais quelques heures plus tard, Pyongyang a effectué le dernier d'une série d'essais d'armes.
Un haut responsable du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a déclaré que la discussion sur la dénucléarisation peut être possible à condition de ne pas menacer la sécurité et le développement du système.
La Corée du Nord a toujours insisté sur les garanties de sécurité dans tout accord sans pourtant en exiger.
Le directeur général du département des affaires américaines du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a déclaré dans une déclaration que des entretiens au niveau opérationnel devraient avoir lieu "dans quelques semaines".
C'est à Washington de décider s'il s'agira d'une opportunité ou d'une "occasion de précipiter une crise", a-t-il ajouté.
Pyongyang a également menacé de se retirer des négociations avec Washington fustigeant de hauts responsables américains ces derniers mois.
Malgré l'escalade des tensions, Trump a insisté sur une bonne entente avec Kim et les deux hommes ont échangé des lettres personnelles en l'absence de pourparlers.
Lors de leur premier sommet à Singapour l'année dernière, Kim et Trump ont adopté une déclaration vague sur la "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne", mais peu de progrès ont été accomplis depuis dans le démantèlement du programme nucléaire du Nord.
