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Zoom Afrique du 25 août 2019

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Malabo dénonce Soros !

Dans ce numéro de Zoom Afrique :

L’actualité en Afrique :

  • Le Nigeria envisage de construire un million de logements chaque année ;
  • Kenya : « Google » passe aux menaces après l’annonce de la taxe GAFA ;
  • La Zambie ne veut plus de Vedanta Resources sur la mine Konkola.

 

Les analyses de la rédaction :

Gabon : « RFI » discrédité  

Au Gabon, le correspondant de RFI, Yves-Laurent Goma, a été boycotté pendant deux mois. Cette décision a été prise suite à un article du 17 août, affirmant que « le président de la République ne s’était à aucun moment levé comme autrefois pour saluer les troupes de l’armée ». La haute autorité dénonce « des informations inexactes avec une insinuation malveillante mettant en cause l’intégrité physique du président de la République Ali Bongo ».

Le journal en ligne explique que RFI est attaché à la liberté de l’information et souhaite que son correspondant retrouve au plus vite son autorisation de travail, afin qu’il continue de couvrir l’actualité gabonaise, comme il le fait sans discontinuer depuis 17 ans.

Le fait est que le média RFI s’ingère dans la politique intérieure du pays, et avec ce genre d’article, il contribue à la déstabilisation des pays en Afrique, comme ici avec le Gabon. Ce n’est pas la première fois que cela arrive en Afrique. En RDC, le signal et l’accès à RFI ont été coupés par le gouvernement et l’accréditation du correspondant lui a aussi été retirée. Le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication de l’époque, Lambert Mende, avait expliqué que « nous n’allons pas laisser une station mettre de l’huile sur le feu au moment où nous attendons la compilation des résultats provisoires », a-t-il ajouté. Tel est le rôle des médias mainstream en Afrique et les gouvernements s’en rendent compte de plus en plus et hésitent de moins en moins à couper le signal ou à retirer l’accréditation du correspondant. La France avance toujours l’argument de la liberté de la presse, alors qu’avec le mouvement des Gilets jaunes, le monde entier a pu voir la politique réelle de Paris vis-à-vis de ses compatriotes civils. Les médias français émettaient des informations mensongères à propos de la crise en France.

Ce qui fait que concernant l’Afrique, les États africains et même du monde trouvent cet argument de liberté de la presse déplacé. D’autant plus que ce ne sont pas tous les médias qui sont coupés, mais seulement ceux qui émettent de fausses allégations et des sous-entendus dans le but d’attiser les tensions au sein des pays africains. Ce qui fait que les médias mainstream véhiculent constamment une image dénigrante et fausse de l’Afrique et c’est ce qui provoque un ras-le-bol généralisé. Le gouvernement gabonais ainsi que d’autres l’ont compris et n’ont pas hésité à retirer l’accréditation du correspondant de RFI.

 

Mali : les prises de décisions sont toujours sabotées

Au Mali, les tentatives de sabotage d’un dialogue inclusif se font de plus en plus visibles. Le gouvernement malien a désigné une équipe pour organiser un dialogue politique national inclusif. Mais déjà s’élèvent des voix dissonantes. Des partis et associations politiques de la majorité et de l’opposition refusent déjà ou sont réticents à l’idée de participer à ce dialogue. C’est le cas de certaines parties alimentées par l’Occident pour saboter toute initiative en interne visant à arranger les crises. La COFOP par exemple vient d’annoncer la suspension de sa participation aux travaux de l’organisation du dialogue politique inclusif.

C’est dans une lettre adressée au Premier ministre malien, Boubou Cissé, que la Coalition des forces patriotiques du Mali (COFOP) annonce qu’elle suspend sa participation aux travaux d’organisation du dialogue politique inclusif.

« Nous constatons qu’en réalité, le gouvernement est en train d’accaparer l’organisation du dialogue et nous espérons que c’est un dialogue politique. Là nous ne voulons pas être partie prenante d’une affaire qui risque d’aller directement dans le mur », explique le docteur Abdoulaye Amadou Sy, l’un des responsables de ce regroupement de partis et d’associations de l’opposition, mais qui a un ministre dans le gouvernement.­­­­­

D’autres acteurs politiques se montrent également réservés, voire hostiles. L’Union pour la république et la démocratie (URD), le parti de Soumaïla Cissé, chef de l’opposition parlementaire, a refusé d’être membre de la commission d’organisation et attend de voir les Termes de référence (TDR) du prochain dialogue national, avant de se prononcer sur sa participation.

Mais, déjà dans les rangs de l’opposition malienne, certains comme Oumar Mariko de Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) annoncent qu’en l’état actuel des choses, qu’ils ne participeront pas à ce grand rendez-vous.

Il existe une volonté de ne pas laisser ce dialogue inclusif se faire. Le but de l’Occident, ce n’est pas de permettre au Mali ou aux différentes ethnies de vivre en paix, mais plutôt de continuer à alimenter les conflits dans le but que les différentes ethnies maliennes se mettent d’accord pour enclencher officiellement le démembrement du pays. Dans ce cadre, toutes décisions prises en interne ne seront pas bonnes et seront sabotées pour continuer à maintenir la pression sur le pays. Aucun acteur occidental ne parle du fait que ce dialogue inclusif doit se mettre en place. Les médias mainstream passe l’information en dénigrant le gouvernement malien dans le but de montrer au monde que l’État ne peut pas diriger le pays sans l’aide de l’Occident. Alors qu’en réalité, si les Occidentaux se retirent du pays, comme le demande la population malienne, la situation se stabilisera et le pays pourra redécoller. Mais en attendant, en interne et surtout au niveau de la population, la volonté de reprendre le destin et le pays en main est bien là et cette volonté se manifeste chez de plus en plus de Maliens.

 

Guinée équatoriale : les dénonciations de l’ambassadeur équato-guinéen à Paris

La Guinée équatoriale, via ses ambassadeurs à l’ONU et à Paris, a dénoncé la campagne internationale de déstabilisation du gouvernement du président Obiang Nguema Mbasogo à l’occasion des 40 ans du régime. Malabo accuse le milliardaire Georges Soros, qualifié de « criminel » qui « joue une partie d’échecs mondiale », de l’avoir financée. Les médias occidentaux n’ont absolument pas couvert ces accusations ; par contre, ils ont lancé une campagne médiatique à l’encontre de la Guinée équatoriale, notamment avec la fake news de la construction du « mur » à sa frontière avec le Cameroun. Analyse du géopoliticien Luc Michel.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV