La République islamique d’Iran et la Russie ont annoncé avoir l’intention d’organiser des exercices dans l’océan Indien et la mer d’Oman, des exercices qui s’étendront jusqu’aux côtes du Makran, le détroit d’Hormuz et le golfe Persique.
Le journal Al-Quds Al-Arabi a écrit que « les manœuvres irano-russes ont amené les pays européens à retirer de leur agenda la formation d’une coalition maritime pour assurer la navigation des pétroliers dans le golfe Persique ».
Le journal ajoute qu’outre la Grande-Bretagne qui a envoyé une nouvelle frégate dans les eaux du golfe Persique, aucun autre pays n’a déployé de navires de guerre dans la région et que même certains pays comme l’Espagne ont retiré leurs navires.
Il est intéressant de noter que, malgré les rumeurs de tension et la possibilité d’une guerre, il y a de moins en moins de navires, notamment américains, dans le golfe Persique. C’est la première fois qu’il n’y a aucun porte-avions américain dans la région, ajoute le journal.
Al-Quds Al-Arabi souligne également que « les Européens sont conscients que leurs navires de guerre ne peuvent pas résister aux missiles et aux commandos iraniens et que la région du golfe Persique sera “le cimetière des forces européennes”. Il suffit que le Pentagone, par précaution, éloigne le porte-avions Abraham Lincoln du golfe Persique et l’installe dans les eaux internationales entre la mer d’Oman et l’océan Indien ».
Mais ce qui inquiète les Européens, c’est l’annonce de manœuvres imminentes entre l’Iran et la Russie dans les eaux de la mer d’Oman et de l’océan Indien, deuxième exercice après celui mené dans la mer Caspienne. Les nouvelles manœuvres sont porteuses d’un message politique aux États-Unis et à l’Europe pour leur faire savoir que Moscou soutiendra Téhéran dans le conflit actuel. Les Européens essaient d’éviter toute confrontation avec la Russie dans des questions géopolitiques, conclut le journal.