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Les juifs noirs vont-ils aider la Résistance à s'infiltrer au coeur d'Israël?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les manifestants ont mis en feu une voiture l'ors d'une manifestation à Tel-Aviv, le 2 juillet 2019. ©Flash90

Les noirs d'Israël, victime des années de discrimination des sionistes? Vont-ils finir par adhérer à la lutte armée des Palestiniens contre Israël? C'est une hypothèse à ne pas rejeter, vu la haine profonde que la politique raciste d'Israël a créée auprès de cette communauté. Il y a quelques jours, les Falashas criaient "libérez la Palestine! Vive la Palestine!" dans les rues de Tel-Aviv. Ceux qui voient l’insurrection des juifs d’origine éthiopienne dans les territoires occupés palestiniens comme un phénomène passager se trompent, car elle a porté un coup fatal à la sécurité d’Israël et a révélé ses politiques racistes.

Dans un article intitulé « les protestations des Falashas et l’impasse du régime d’occupation », le site d’information Arabi21 s’est penché sur la récente vague d’insurrection des communautés Falashas dans différentes villes israéliennes.

De violentes manifestations dans les territoires occupés palestiniens, menées par les Juifs de Falasha, ont éclaté pour protester contre la libération d’un policier qui avait tué un jeune israélien d’origine éthiopienne âgé de 19 ans.

La mort du jeune Israélien d’origine éthiopienne Salomon Tikka a provoqué la colère dans sa communauté, dont beaucoup de membres affirment que les jeunes vivent dans la crainte permanente suite aux mauvais traitements infligés par la police israélienne, suite à leur couleur de peau.

La libération du policier a provoqué la colère des juifs éthiopiens qui qualifient cette libération comme étant une discrimination raciale à leur encontre. Ils sont descendus donc dans les rues pour exprimer leur opposition face à cette décision et ont fermé les routes principales. La vague de protestation qui a aussi touché les villes de Tel-Aviv et Haïfa, a inquiété les responsables sécuritaires d’Israël alors que les choses échappent à tout contrôle.

Selon Arabi21, il est évident que les manifestants ne sont pas descendus dans la rue uniquement pour demander la mise à pied du policier qui a tué le jeune homme. Ils revendiquent désormais leurs droits les plus élémentaires et la fin de pratique des politiques discriminatoires et racistes à leur encontre, en particulier à cause de leur origine africaine.

Certains analystes politiques cités par Arabi21 ont constaté que les récents troubles dépassaient les seules insurrections dans les villes : « Les manifestations ont prouvé que le tissu social israélien est troublé de l’intérieur et subit des crises internes intenses. Le meurtre avec préméditation du jeune garçon éthiopien par un policier israélien était l’élément déclencheur de ces manifestations et montre au grand jour le racisme ancré au sein de la société israélienne. »

Dans la suite de l’article, l’auteur remet en doute les capacités du régime israélien à contrôler la situation. Devant l’accroissement des tensions, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a seulement appelé les manifestants à faire preuve de retenue et convoqué une réunion d’urgence du cabinet pour faire face aux problèmes des Falashas.

« On ignore si les forces de sécurité israéliennes parviennent ou pas à contrôler la situation. Ce qui est important, c’est que le monde entier s’est rendu compte des politiques racistes d’Israël qui ne peut plus être dissimulé et qu’Israël est aujourd’hui en proie à des difficultés à l’intérieur et à l’extérieur », a conclu l’article.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV