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Golan "judaïsé" ou comment les USA préparent un brasier non-extinguible

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des militaires syriens posent pour une photo dans la ville de Quneïtra après le retrait des terroristes, le 19 juillet 2018. ©AFP

Israël peut-il s'accaparer du Golan? Dès l'annonce de la décision de Washington d'une reconnaissance de l'occupation israélienne, les premières manifestations hostiles ont éclaté au Golan même. Des centaines d'habitants des villages druzes du Golan sont descendus dans la rue vendredi et samedi pour manifester leur colère. D'autres villes syriennes, y compris celles qu'occupent les forces US comme Hassaka ont également été le théâtre de violentes manifs anti-US.  Lundi 25 mars, le ministère syrien des Affaires étrangères n'a pas tardé à y réagir. 

« Dans une agression flagrante contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie, Trump a officiellement reconnu l'occupation d'Israël sur le Golan syrien et cette décision  fait preuve d’une collusion entre les États-Unis et Israël contre les nations arabes », dit le ministère syrien des Affaires étrangères qui a ajouté: « La libération du Golan est un droit inaliénable des Syriens qui sont déterminés à reprendre cette partie de leur pays au régime de Tel-Aviv et ce, par tous les moyens possibles».

« Avec la signature du décret, Trump a complètement ignoré les lois internationales et a foulé au pied la notion même de droit international. Ceci dit,  le président US n'a fait que dévoiler le vrai visage du régime américain, car Trump n'est pas en mesure de rendre légitime l'occupation et la confiscation des terres arabes. Sa démarche vise à plonger la région et le monde dans un nouveau cycle de guerre et de violence" ajoute le texte. 

Trump a signé ce lundi, 25 mars 2019 le décret reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le Golan, faisant ainsi un pas de plus pour embraser le Moyen-Orient.  La décision de Trump contredit la résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations unies et, plus important encore, va à l'encontre du principe fondamental du droit international, qui préconise la non-violation de l'intégrité territoriale d'un État par l'occupation. Ainsi, cette initiative viole la décision du Conseil de sécurité des Nations unies et les normes du droit international. 

Lors d’une interview accordée, ce vendredi 22 mars, à la chaîne d’information libanaise, Al-Mayadeen, le vice-ministre syrien des Affaires  étrangères, Fayçal Meqdad a réaffirmé que Damas ne connaissait aucune limite pour reprendre le Golan.

« La Syrie examinera toutes les possibilités de la reprise du Golan », a-t-il souligné. Et de poursuivre : « Trump représente le régime sioniste qui fait partie du plus important protecteur du terrorisme. Le gouvernement américain met au défi les résolutions des Nations unies sur le Golan ».

Au cours de ses guerres avec les pays arabes, Israël a envahi de nombreuses terres arabes, y compris les hauteurs du Golan en Syrie, le fleuve du Jourdain, les fermes de Chebaa au Liban et la péninsule du Sinaï en Égypte qui a été toutefois restituée au Caire. L'Egypte et la Jordanie ont été parmi les premiers pays à avoir condamné la décision de Trump. Le président sioniste des États-Unis a-t-il déclaré la guerre aux Arabes? 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV