Alors que certaines sources prétendent que de violents affrontements opposeraient les Forces démocratiques syriennes (FDS) aux terroristes de Daech et que plusieurs centaines de terroristes de Daech, supplétifs des USA, se seraient rendus aux FDS, des informations font état de la poursuite du processus d'évacuation des agents daechistes des États-Unis et de la tentative US d'éliminer les dernières traces de leurs liens avec Daech à Baghouz et ce, à coup de phosphore blanc.
D’après le journal égyptien Al-Youm Al-Sabe, un porte-parole des FDS a déclaré que plusieurs centaines d’éléments daechistes s’étaient rendus aux FDS, après avoir quitté leur dernier bastion à Baghouz à l’est de la Syrie. Les analystes déchiffrent cette annonce comme étant celle de l'évacuation des derniers agents américains qui pilotaient à Baghouz les combats contre l'armée syrienne et ses alliés.
Baghouz, localité de l’est de la Syrie qui se trouve sur les rives de l’Euphrate et non loin de la frontière irakienne, est le dernier endroit encore tenu par Daech, un réduit de 10 kilomètres carrés. Est-ce le cas? La dernière poche de Daech est en effet située à quelques kilomètres des bases tenues par les forces britanniques, françaises, hollandaises et US en Irak. Cette localité se place aussi en plein du dispositif militaire de la coalition internationale au Levant.
Selon le porte-parole des FDS, des centaines de terroristes de Daech pour la plupart d'origine non syrienne et occidentale viennent de se rendre ces derniers jours, quelques 6.500 personnes auraient même fui les combats depuis lundi. En effet au regard de l'emplacement de cette localité, tout porte à croire que Baghouz a été une base de formation et de logistique pour terroristes takfiristes, entourée de dix-neuf camp militaire étranger en Syrie et en Irak.
Cette base frontalière fait l’objet d’un pilonnage à l’artillerie lourde de l’OTAN (française entre autre) à partir d’Irak et d’intenses frappes aériennes de la coalition au phosphore blanc ou encore au napalm. Ces frappes participent surtout de la volonté d'effacer des traces, de faire place nette et de balayer d'un revers de main tout soupçon mettant en lien les Daechistes et les services secrets occidentaux. Alors que la France se réjouit d'avoir convaincu l'Irak de préserver " les terroristes français" dans ses prisons, la Grande-Bretagne, elle, largement active dans des frappes anti-Baghouz, veut les éliminer sur place. Mais cela revient au même : la date de consommation de Daech ayant expiré, les Etats-Unis préparent leurs nervis à lancer la nouvelle phase du projet : Daech est mort, vive Al Qaida! Al-Qaïda reprend le service et on commence à désigner le prochain épouvantail : le plus jeune fils de Ben Laden Hamza. La tête de ce dernier a été mis à prix. Après avoir ruiné la Syrie, les Etats-Unis se dirigent donc vers l'Asie centrale avec un réserve de terroristes daechistes. En attendant, le mascarade de la fin de Daech continue sous un intense bombardement ininterrompu, causant des centaines de morts.