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Trump chancelle dans sa décision de se retirer de Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Washington laissera-t-il seul Israël en Syrie? ©AP

Beaucoup de choses ont déjà été dites et écrites sur la décision du président Donald Trump de retirer toutes les forces américaines de Syrie où, prétend-t-il, le groupe terroriste Daech a été vaincu. La décision de Trump n’est toutefois pas correcte, comme l’indique clairement un récent rapport du Pentagone, selon Arutz Sheva, un réseau de médias israéliens.

Daech a réussi à maintenir une force importante de 30 000 terroristes armés qui contrôlent moins de 1% du territoire en Syrie et en Irak, et elle réapparaît comme une force de guérilla.

Selon le département américain de la Défense, c'est la deuxième fois en un an que Trump change sa politique en Syrie.

En décembre 2017, le président a indiqué que les forces spéciales américaines quitteraient la Syrie peu de temps après avoir demandé au roi saoudien Salmane 4 milliards de dollars, qui seraient utilisés pour former et équiper les milices locales.

Il revient plus tard sur sa décision après avoir été confronté à l'opposition de ses responsables militaires et des membres de son administration tels que Nikki Haley, ancienne ambassadrice américaine auprès des Nations unies.

Un autre effet de la décision de Trump de mettre fin à la présence américaine en Syrie serait très probablement le renforcement de la présence de la Russie et de l'Iran dans ce pays. L’armée russe en Syrie a déjà commencé à construire une base près du poste-frontière d’al-Tanf.

Arutz Sheva reconnaît que les forces israéliennes ont été en premier lieu contraintes de réduire considérablement leurs activités contre l'Iran en Syrie après la destruction en vol d'un avion de reconnaissance russe Il-20 en septembre et que l'armée syrienne a pris le contrôle du plateau du Golan l'été dernier.

Deuxièmement, depuis que les Russes ont livré le bouclier antimissile S-300 à l’armée d’Assad, les forces israéliennes se sont abstenues de mener des frappes aériennes en Syrie. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV