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Les Turcs sont appelés aux urnes électorales

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Élections anticipées en Turquie. ©AFP

Les électeurs turcs ont commencé à voter, ce dimanche 24 juin, lors des élections présidentielles et législatives, ce qui constitue le plus grand test pour le président Recep Tayyip Erdogan depuis qu’il est arrivé au pouvoir, il y a plus de 15 ans.

Les bureaux de vote ont ouvert le dimanche à 8h00 (05h00 GMT) et fermeront à 17h00, heure locale (14h00 GMT).

59 millions d’électeurs turcs sont appelés aux urnes pour élire leur président et leurs députés au Parlement.

Six candidats sont en lice pour la présidence turque. Si un candidat remporte un peu plus de 50 % des voix, il remportera la présidence, mais si ce n’est pas le cas, il y aura un second tour le 8 juillet.

Erdogan a remporté la dernière élection présidentielle en 2014 après avoir terminé deux mandats en tant que Premier ministre.

La raison derrière la tenue par Erdogan de ces élections anticipées n’est pas simplement de profiter d’une ambiance électorale qui lui soit favorable afin de prolonger son pouvoir de dix années supplémentaires.

En effet, le président turc a une autre idée en tête. Celle d’acter au plus vite des nouveaux pouvoirs que la réforme constitutionnelle lui a octroyés en 2017. Il souhaite, une fois pour toutes, détenir la totalité des pouvoirs institutionnels. En effet, la fonction présidentielle turque sera l’une des plus puissantes du G20, regroupant entre les mains d’une seule personne la plupart des attributs des pouvoirs exécutifs, judiciaires et parlementaires.

S’adressant à ses partisans à Istanbul samedi, M. Erdogan a exhorté les Turcs à voter et a promis de poursuivre les grands projets d’infrastructure s’ils étaient réélus.

Il a également salué la présidence exécutive qui entre en vigueur après les élections. « Si Dieu le veut, la Turquie commencera à décoller avec ce système... Avec ce système, nous réaliserons ce que les autres ne peuvent même pas imaginer », a-t-il dit.

Après quinze ans d’un règne sans partage, le président Recep Tayyip Erdogan parviendra-t-il à convaincre l’électorat de lui confier un nouveau mandat ?

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV