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Afrin: un commandant de l'ASL a été éliminé

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats turcs en Syrie ©AP

Alors que la Turquie affirme avoir conclu un accord avec les Américains qui prévoit l'expulsion des Kurdes de Manbij et partant l'implantation de l'armée turque dans cette région, un commandant de haut rang de l’Armée syrienne libre (ASL) a été éliminé jeudi 7 juin au soir dans la région d’Afrin.

Située dans le nord-ouest d’Alep, Afrin est sous l'occupation de l'armée turque depuis plusieurs mois. Selon le site Al Masdar News qui se réfère aux sources proches des terroristes, Ahmad Masto, membre du Front Shamiya, proche de la Turquie, a été tué lorsque des assaillants inconnus dans la ville d’Afrin ont ouvert le feu sur lui et ses associés.

Alors qu’aucun groupe n’a revendiqué la responsabilité de l’assassinat, l’ASL a accusé les "cellules dormantes kurdes" d’avoir mené l’attaque.

Cet assassinat survient quelques jours après qu’un groupe se faisant appeler "Suqour Afrin" a exigé que tous les terroristes soutenus par la Turquie et les membres de leur famille quittent Afrin sinon ils seraient tués.

Trahis par les États-Unis et la France qui accepteraient l'expulsion des Kurdes de Syrie, ces derniers demandent désormais à dialoguer avec Assad. Les dirigeants kurdes ne posent plus aucune précondition à ces pourparlers.

Au cours d'un entretien accordé à RT, le président syrien Bachar al-Assad a souligné la volonté de l'État et de l'armée syriens de reprendre le contrôle de la totalité du territoire national, le sud comme le nord et le nord-est kurdophone. Des cellules de résistance populaire contre l'occupation se multiplient. Une récente attaque a visé une base américano-française à Hassaké. La Turquie ne fait pas exception à la règle. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV