26 anciens chefs militaires du régime israélien ont écrit une lettre dans laquelle ils ont plaidé pour le maintien du Plan global d’action conjoint (PGAC) conclu en juillet 2015 entre l’Iran et le groupe « 5+1 » (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie). Ils n’ont pas manqué de mettre en garde contre la répercussion de la décision des États-Unis de s’en retirer.
Les anciens officiers et forces de sécurité israéliens ont lancé un avertissement contre les États-Unis que tout retrait de cet accord mettrait en péril la sécurité du régime de Tel-Aviv.
« Les services de renseignement et les instances militaires à travers le monde ont qualifié conjointement d’utile le Plan global d’action conjoint. Si les États-Unis ne l’abrogent pas et mènent une coopération diplomatique avec d’autres parties impliquées dans ledit accord afin de contrer d’autres aspects des politiques iraniennes au Moyen-Orient (Asie de l'Ouest) les intérêts sécuritaires d’Israël seront assurés de la meilleure façon », lit-on dans cette lettre.
Les auteurs de la lettre ont également rappelé les rapports de l’Agence internationale de l’énergie atomique, « AIEA » sur le respect par l’Iran de ses engagements dans le cadre de l’accord susdit.
Le 14 juillet 2015, après vingt-et-un mois de négociations, un terrain d'entente est trouvé. L'Iran et six grandes puissances mondiales à savoir les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Russie et la Chine ont signé ainsi un accord pour encadrer le programme nucléaire iranien et en contrepartie toutes les sanctions internationales et unilatérales liées au programme nucléaire iranien devaient être levées.
Le président américain a fixé un délai aux congressistes américains et aux gouvernements européens pour agir jusqu’à 12 mai afin d’amender « les défaillances catastrophiques » du Plan global d’action conjoint.