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Les autorités américaines se sont lancées dans une rivalité pour plaire à Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La conférence annuelle de l'Aipac, le 4 mars 2018. © AFP

En participant à la réunion du lobby pro-israélien aux États-Unis, l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), les politiciens américains ont participé à une rivalité pour plaire aux Israéliens en s’en prenant à l’Iran et à l’axe de la Résistance.

La réunion annuelle de l’AIPAC a poursuivi ce mardi 6 mars dans la matinée ses travaux avec les discours des autorités américaines.

Kevin McCarthy, sénateur américain. (Photo d'archives)

Les sénateurs Kevin McCarthy et Steven Hoyer ont parlé en tant que premiers intervenants de la réunion des menaces présumées iraniennes.

McCarthy qui dirige la majorité républicaine de la Chambre des représentants a considéré l’Iran comme l'ennemi commun d’Israël et des États-Unis avant d’ajouter que l’Iran renforçait sa position en Syrie.

« En général, l’armée iranienne qui ne quitte pas ses frontières a eu l'autorisation de Téhéran d’entrer en Syrie », a-t-il prétendu.

Hoyer a pour sa part brandi la menace de tentatives du Congrès de rédiger un nouveau projet de loi pour imposer de nouvelles sanctions contre l’Iran.

« Ces sanctions s’appliqueront à ceux qui aident le Sepah (Corps des gardiens de la Révolution islamique, CGRI) ou bien le financent », a-t-il martelé.

Steven Hoyer, sénateur américain. (Photo d'archives)

En qualifiant d’insuffisant l’accord nucléaire, Hoyer s’est exprimé en ces termes : «  Cet accord doit déjouer les activités déstabilisatrices de l’Iran et assurer que ce pays ne représentera jamais une menace nucléaire pour Israël ». 

Selon lui, le programme nucléaire de l'Iran pourrait mettre en péril l’existence d’Israël et c'est la raison pour laquelle il faut lui imposer des sanctions supplémentaires et le contraindre à se retirer de la Syrie.

Haley : Israël ne cédera pas devant l’Iran et la Syrie

« Pour rétablir la sécurité au Moyen-Orient nous devons parler des activités iraniennes », a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, à la tribune de l’AIPAC en ajoutant qu’Israël ne céderait pas devant l’Iran et ni la Syrie.

L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley. (photo d'archives)

« Pour résoudre les problèmes sécuritaires au Moyen-Orient nous devons nous pencher sur les activités de l’Iran, du Hezbollah et du Hamas », a-t-elle poursuivi.

« Je ne céderais jamais au langage de force. L’Iran et la Syrie doivent savoir qu’Israël ne cédera jamais à leur langage de force », a-t-elle précisé.

En saluant la décision de Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, l’ambassadrice américaine a dit : « Jérusalem (Qods) a été, est et sera toujours la capitale d'Israël ».

Pence : « Si l’accord nucléaire ne fait pas l’objet d’une réforme, les États-Unis en sortiront. »

« Si l’accord nucléaire ne fait  pas l’objet, dans les meilleurs délais, d’une réforme, les États-Unis en sortiront », a déclaré le vice-président américain, Mike Pence lors de la réunion de l’AIPAC.

Le vice-président américain, Mike Pence. (Photo d'archives)

« Le président Trump apporte le plus grand soutien à Israël et les relations que les États-Unis et Israël mènent sont plus solides que le passé », a ajouté Mike Pence à la tribune de cette réunion.

« Les États-Unis resteront à jamais aux côtés d’Israël. À présent, le soutien militaire qu’apporte Washington à Tel-Aviv est plus fort que jamais », a poursuivi Pence avant de considérer l’Iran comme l'«État parrain du terrorisme».

« Les États-Unis ne mettront jamais en péril la sécurité d’Israël », a-t-il indiqué précisant que les jours où ce régime était la cible des attaques aux Nations unies étaient révolus.

Photo de propagande de combattants de Daech à Raqqa, datée du 19 novembre 2015. (Photo d'archives)
 

Et Pence de poursuivre : « Nous ne permettrons pas que la défaite de Daech se transforme en une victoire pour l’Iran. Ce pays espère réanimer l’Empire puissant des Perses. Il veut créer un passage depuis l’Irak et la Syrie vers le Liban pour se frayer ainsi un chemin invincible afin d’exporter son armée idéologique. »

En accusant l’Iran de soutenir certains groupes qui tirent des missiles près des territoires occupés, cette autorité américaine a fait entendre que les provocations iraniennes ne resteront pas sans réponse.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV