La commissaire européenne au commerce a annoncé aujourd’hui, mardi 27 février, que l’Union européenne préparait une riposte cinglante à Donald Trump, au cas où ce dernier décidait de frapper l’UE par des sanctions commerciales.
Cecilia Malmström a en effet déclaré en marge d’une réunion des ministres européens du Commerce à Sofia en Bulgarie : « Si le président américain Donald Trump frappe dur, nous allons prendre des contre-mesures. »
Les États européens sont préoccupés par les mesures que projettent d’adopter l’administration Trump, qui envisage en réalité trois scénarios pour imposer des taxes ou des quotas sur les importations américaines d’aluminium et d’acier en provenance d’Europe, rapporte l'AFP.
Trump devrait prendre une décision sur cette question d’ici la mi-avril. En réponse, Malmström évoque des « mesures de protection » qui constitueraient à restreindre temporairement les importations d’un produit pour protéger une branche de production nationale (ou de l’UE en l’occurrence) donnée contre un accroissement des importations d’un produit qui cause ou menace de causer un dommage grave à ladite branche de production.
En fait, si Washington prenait des mesures trop restrictives, l’UE pourrait ne plus pouvoir vendre son acier ou son aluminium aux États-Unis.
Toujours selon l'AFP, le secrétaire d’État allemand au commerce, Matthias Machnig, a déclaré aussi que « l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne ont eu une discussion sur la question ce mardi matin » et qu’ils allaient préparer une riposte.