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Damas combattra ceux qui s'opposent au Hezbollah (Shaaban)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des partisans du Hezbollah rassemblés à Baalbeck, dans la Békaa. ©Reuters

La conseillère politique du président syrien, Bouthaina Shaaban, a déclaré mardi 7 novembre, que la Syrie ne permettrait pas que le Hezbollah libanais soit visé de manière unilatérale, car c'est un allié clé de Damas.

Interviewée par la chaîne al-Mayadeen, la conseillère du président Bachar al-Assad a souligné que son pays ne permettrait pas que le Hezbollah soit visé de manière unilatérale; Damas ne peut pas être indifférent envers le sort du Hezbollah car c'est aussi le sien.

La conseillère politique du président syrien Bouthaina Shaaban. ©Reuters

« L'intimidation saoudienne est similaire aux démarches du régime israélien, et l'Arabie saoudite ne pourra jamais déstabiliser le Liban », a précisé Mme Shaaban.

« Étant bien conscient des capacités de l’axe de la Résistance, Israël ne procédera pas à un nouvel aventurisme dans la région », a-t-elle indiqué.

Soulignant le fait que la sécurité du Liban était celle de la Syrie, la conseillère de Bachar al-Assad a précisé que la démission du Premier ministre libanais Saad Hariri depuis un pays tiers était un acte inapproprié.  

Pour elle, la coopération entre la Syrie, l'Iran et le Hezbollah est importante pour toutes les parties.

En allusion au changement de cap de certains pays envers la Syrie, la responsable syrienne a déclaré que certains pays cherchaient à établir des liens secrets avec Damas.

Selon elle, les déclarations du ministre qatari des Affaires étrangères concernant l’implication de Doha et certains pays membres du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) dans la crise syrienne sont un prélude à l’aveu d’autres pays.

Elle a déclaré que son pays n’hésiterait pas un seul instant à se défendre face aux projets interventionnistes du régime israélien, qualifiant d’illégale la présence des forces turques sur le sol syrien. Elle a ajouté que Damas y répondrait en temps opportun.

« Les mesures d’Ankara vont au-delà du cadre de l’accord d’Astana et la présence des militaires turques en Syrie sont un acte d’occupation », a-t-elle noté.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV