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Le Kurdistan et les dossiers compliqués qu’il devra traiter après le référendum

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un homme fait du vélo près d’une fresque murale en soutien au référendum pour l’indépendance du Kurdistan à Erbil, en Irak, le 24 septembre 2017. ©Reuters

Un quotidien arabophone a énuméré les grands dossiers compliqués qui devraient être traités lors des négociations Bagdad-Erbil.

Le quotidien panarabe Al-Araby al-Jadeed, dont le siège est à Londres, a publié, ce mardi 10 octobre, un article au sujet du référendum sur l’indépendance du Kurdistan et l’étape de l’après-référendum.

« Le premier dossier compliqué qui devra être traité et qui prendra beaucoup de temps avant d’être clos est la démarcation des frontières entre le Kurdistan et le gouvernement central irakien, d’autant plus que le sort des régions disputées entre Bagdad et Erbil devra être clarifié. Parmi d’autres dossiers à traiter, on peut énumérer le partage des ressources pétrolières et financières, le sort des Kurdes vivant dans différentes régions d’Irak et celui des Arabes qui vivent dans les régions à peuplement kurde. Un autre dossier compliqué qui devra être réglé consiste dans les relations qu’entretient le Kurdistan avec les pays voisins, et ce ne sera pas un dossier facile à traiter, étant donné les sanctions économiques, diplomatiques, voire militaires, que l’Iran et la Turquie pourraient imposer à Erbil, en réaction au référendum que Massoud Barzani a organisé le 25 septembre.

L’Iran et la Turquie ont chacun des différends frontaliers avec le Kurdistan irakien, dont le dossier pourrait être ouvert à tout moment. Dès que le Kurdistan se séparera de l’Irak, la Turquie pourra mettre en avant les documents dont elle dispose et réclamer la révision de ses frontières avec le nord d’Irak. Les Kurdes irakiens, pas aussi soudés que par le passé concernant la séparation, risquent de connaître un sérieux litige, surtout à Kirkouk où l’on craint une explosion intérieure, cette province au caractère stratégique abritant plusieurs puits de pétrole aussi bien que des ethnies différentes telles que les Turkmènes, les Assyriens, les Kurdes et les Arabes. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV