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Bagdad prépare des mesures contre les autorités d'Erbil, pas les citoyens kurdes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une séance du Conseil des ministres du gouvernement irakien. ©Mashregh News/Archives

Bagdad prépare de nouvelles mesures punitives en réaction à la tenue du référendum inconstitutionnel de l’indépendance dans le Kurdistan irakien.

Le communiqué publié ce lundi 9 octobre par le site d’information Neshan Online précise que les nouvelles mesures punitives décidées par la séance du Conseil des ministres irakiens sur la sécurité nationale visent à faire réinstaurer la souveraineté de l’autorité centrale irakienne dans le Kurdistan et les zones controversées, pas à sanctionner les citoyens kurdes.

Selon le communiqué, le parquet irakien a porté plainte contre des fonctionnaires de l’État ayant aidé d’une manière ou d'une autre à la tenue du référendum au Kurdistan irakien. De même, le comité de suivi du gouvernement irakien se chargera d'évaluer les activités financières des autorités du Kurdistan irakien. Des sommes d’argent que les responsables d’Erbil auraient empochées grâce aux revenus pétroliers doivent ainsi retourner à l’État.

Le Conseil des ministres du gouvernement irakien a également demandé à l’Iran et à la Turquie d’arranger leurs échanges avec le territoire irakien uniquement par le biais du gouvernement central de l’Irak et de fermer tous leurs passages frontaliers avec le Kurdistan irakien, jusqu’à ce que l’autorité centrale de Bagdad en assure le contrôle.  

Après que la région du Kurdistan irakien eut organisé un référendum sur son indépendance au mépris de la Constitution irakienne, Bagdad a conditionné toute négociation avec Erbil à une annulation des résultats du référendum.

Erbil avait demandé l’établissement d’un dialogue avec Bagdad, suite aux initiatives de l’autorité centrale irakienne en réaction au référendum controversé. Bagdad avait interdit les vols internationaux à destination des aéroports de la région du Kurdistan, appelant les pays voisins à fermer leurs frontières communes avec cette région.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV