Au cours du mois de septembre, l’armée et les Comités populaires du Yémen ont intensifié leurs attaques contre les militaires saoudiens à Najran, Assir et Jizan.
Selon le site al-Massirah, les médias saoudiens ont reconnu que durant le mois de septembre, 57 militaires saoudiens, dont des soldats et des officiers, avaient été tués dans des affrontements aux frontières. En outre, leurs équipements et blindés militaires ont été détruits.
Ces pertes côté saoudien témoignent de l’intensité des opérations militaires de l’armée yéménite et du mouvement Ansarallah, qui ont asséné des coups durs à la coalition saoudienne.
Les forces militaires yéménites ont poursuivi également leurs tirs de missiles et d’artillerie en direction des positions saoudiennes à l’intérieur du territoire saoudien, ce qui reflète le renforcement des capacités des combattants yéménite et l’échec de l’armée d’agression saoudienne, bien qu’elle soit armée jusqu’aux dents par des équipements sophistiqués terrestres et aériens.
L’armée saoudienne s’est habituée à cacher ses pertes occasionnées par l’armée et les Comités populaires du Yémen, mais l’ampleur des dégâts est telle que les médias saoudiens ont fait part de la destruction de dizaines de véhicules militaires et de la mort de dizaines de militaires saoudiens aux frontières entre le Yémen et l’Arabie saoudite.
L’Arabie saoudite et ses alliés ont lancé en mars 2015 une vaste offensive contre le Yémen, tuant, depuis lors, plus de 13 000 civils. Près de 40 000 civils ont été blessés et plus de 2 millions de personnes ont été déplacées. De même, les infrastructures du pays ont subi de très lourds dégâts. Du fait de conditions d’hygiène déplorables, le choléra fait rage dans le pays.