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La Russie et la Jordanie d’accord sur la création d’une zone de désescalade dans le sud de la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Jordanie et la Russie coopèrent à la création d’une zone de désescalade dans le sud-ouest de la Syrie. (Photo d’archives)

Le gouvernement jordanien a fait part de son intention de coopérer au plus vite avec la Russie pour élaborer un plan visant à mettre fin aux affrontements dans le sud-ouest de la Syrie.

« Hier, lundi 11 septembre, les ministres russe et jordanien des Affaires étrangères ont examiné à Amman le processus de création d’une zone de désescalade dans le sud-ouest de la Syrie, dans les régions frontalières avec la Palestine occupée », a rapporté Fars News.

« Les deux parties se sont mises d’accord pour élaborer le plus vite possible un plan visant à mettre fin aux affrontements dans le sud-ouest de la Syrie », a affirmé le gouvernement jordanien après cette rencontre.

Des avancées ont été réalisées concernant le tracé d’une zone de désescalade regroupant les provinces de Quneitra et de Deraa, respectivement frontalières de la Palestine occupée et de la Jordanie, a rapporté Reuters, citant certaines sources diplomatiques.

Ces sources ont déclaré que Washington et Moscou étaient parvenus à un accord et avaient décidé que les groupes soutenus par l’Iran et le gouvernement syrien devaient s’éloigner des frontières à une distance de 40 km, ce qui apaisera les inquiétudes d’Israël et de la Jordanie quant à la présence de groupes, comme le Hezbollah, dans cette région.

Selon ces sources, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a exhorté la Jordanie à la réouverture du point de passage de Nassib à la frontière avec la Syrie, une proposition à laquelle la Jordanie s’est toujours opposée en prétendant qu’il fallait au contraire renforcer les dispositifs de sécurité à ce point de passage. Cependant, la Jordanie s’est déclarée en faveur de l’accord sur la création de zones de désescalade. Amman est d’avis que cette décision favorisera le retour de milliers de déplacés syriens.

Les divergences entre les deux parties tournent autour de la participation de la Russie à la supervision de l’accord, de la fixation d’une date de réouverture du point de passage frontalier et du choix des lieux où installer les différentes milices.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV